Chapitre XXIV– Savez-vous, Léon, dit alors Arthur, que vous avez de jolies connaissances, mon cher bon ? – Dame ! répondit M. de Courtenay, vous en penserez ce que vous voudrez ; mais ce bonhomme m’intéresse fort. – En vérité ! – Ensuite, il a joué un certain rôle. – Dans le monde ? – Non, dans le mariage de notre ami Paul Morgan. Arthur se retourna à demi sur sa selle, tendit la jambe, gardant l’étrier au bord du pied, et regardant M. de Courtenay. – Est-ce encore un secret, cela ? dit-il. – Non, je puis vous dire ce qu’est ce bonhomme : il se nomme Simon. – Et puis ? – Il a une fille poitrinaire qui va mourir dans quelques jours, et que Paul et moi avons fait entrer, quand tout espoir de la sauver a été perdu, dans la maison de santé du docteur Richard qui est, vous le savez, a