Chapitre XXIXM. René Maillefer était d’une jolie force à l’épée, chose assez extraordinaire, si on songe qu’il n’était riche que depuis fort peu de temps, l’escrime étant l’exercice des gens de loisir et d’éducation. Cependant il tirait fort bien et avait, dans sa jeunesse, à Bordeaux, fréquenté les salles d’armes pendant de longues années. En outre, il avait un magnifique sang-froid. Dès le premier engagement, M. de Valserres pâlissant et Léon de Courtenay échangèrent un coup d’œil plein d’alarmes. Quoique tirant assez bien, Arthur de M… était évidemment d’une force inférieure. Deux fois en dix secondes, Léon de Courtenay ferma même les yeux, car il vit l’épée de M. Maillefer trouver le chemin de la poitrine d’Arthur. Cependant le coup fut paré. Arthur se défendait avec une énergie
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