Quand Rodolphe put sortir, il alla chez les Bergmann remercier miss Fanny Lovelace et son père de l’intérêt qu’ils lui avaient témoigné. Pour la première fois depuis son établissement chez les Bergmann, le vieil Italien laissa pénétrer un étranger dans son appartement, où Rodolphe fut reçu avec une cordialité due et à ses malheurs et à sa qualité de Français, qui excluait toute défiance. Francesca se montra si belle aux lumières pendant la première soirée, qu’elle fit entrer un rayon dans ce cœur abattu. Ses sourires jetèrent les roses de l’espérance sur ce deuil. Elle chanta, non point des airs gais, mais de graves et sublimes mélodies appropriées à l’état du cœur de Rodolphe qui remarqua ce soin touchant. Vers huit heures, le vieillard laissa ces deux jeunes gens seuls sans aucune appare