Mais les choses ne se terminèrent pas là. Je retournai en ville, fis les affaires dont il m’avait priée, et fus rentrée avant que personne s’étonnât de ma longue sortie ; pour mon gentilhomme, il resta dehors jusque tard dans la nuit, et il n’y eut pas le moindre soupçon dans la famille, soit sur son compte, soit sur le mien. Nous eûmes ensuite de fréquentes occasions de renouveler notre crime, en particulier à la maison, quand sa mère et les jeunes demoiselles sortaient en visite, ce qu’il guettait si étroitement qu’il n’y manquait jamais ; sachant toujours d’avance le moment où elles sortaient, et n’omettait pas alors de me surprendre toute seule et en absolue sûreté ; de sorte que nous prîmes notre plein de nos mauvais plaisirs pendant presque la moitié d’une année ; et cependant, à ma