LE JOUR OU TOUT À BASCULÉ
ÉMILIE
PRÉSENTATIONS
Je me prénomme Émilie, mariée à un homme que j'aime malgré de longues années de vie commune. Nos deux enfants sont déjà grands et volent de leurs propres ailes pour mon plus grand plaisir, comme beaucoup de femmes, j'ai consacré une bonne partie de ma vie à les éduquer, les élever et les protéger.
Pendant plus de vingt ans, j'ai laissé ma vie de femme en hibernation, mon amour pour nos enfants à user notre couple, sans prévenir, petit à petit et très sournoisement nous nous sommes laissé anéantir par cette routine mortelle.
Je n'arrive presque pas à me souvenir de la dernière fois où j'ai eu envie de faire l'amour avec mon mari, oui, je dis bien avoir envie...à ne pas confondre avec faire l'amour pour l'hygiène ou par pure nécessité.
Nous avons passé la quarantaine et je n'ai pas honte d'avouer que nous ne b*****s que deux à trois fois par mois, c'est comme ça et on si habitue doucement, au bout d'un moment le corps ne réclame plus sa dose de plaisir, la nature considère que notre travail est fait et l'approche de la ménopause fait le reste.
Mon mari semble bien le vivre, on s'aime toujours mais différemment, c'est moins intense et ressemble plus à une solide et agréable amitié, une complicité à l'épreuve du temps qui passe.
C'est donc sous cet état d'esprit de quadragénaire encore potable mais très chaste que je me suis laissé entraîner dans un terrible tourbillon sentimental, une véritable descente aux abîmes de l'infidélité, je suis devenue, sur le tard et malgré moi, une véritable petite s****e.
C'est donc malgré moi que je vais vous racontez tout cela, obligé contre ma volonté mais avec la complicité de mon autre moi, celui qui se complet dans la luxure, le sexe et la jouissance, car j'ai cette double personnalité avec toute la complexité que cela engendre dans ma vie.
LA RENCONTRE
Tout a commencé il y a un peu moins de trois ans, mon mari a rencontré un de ses amis d'enfance lors d'un stage de formation, dans leur jeunesse ils avaient fait les quatre cent coups ensemble et puis la vie les avaient séparés pour de nombreuses années.
C'est donc avec beaucoup de plaisir qu'ils se sont revus autour d'un verre, en fait Christian, son ami était le formateur du stage spécialisé en phycologie managériale. Une vraie pointure aux dires de mon mari, d'ailleurs ce Christian était devenu le centre de discutions de nos repas, mon chéri me racontait leurs exploits de jeunesse, en long et en large.
C'est donc tout naturellement que j'ai dit à mon mari qu'il pouvait l'inviter un soir, ni une, ni deux, il a sauté sur l’occasion en me remerciant et m'embrassant plus que d'habitude.
Il ne lui a pas fallu deux jours pour m’annoncer que son ami était disponible pour le vendredi soir de cette même semaine et le soir venu, après mon travail, je me suis mise aux fourneaux afin de préparer un bon dîné pour les deux copains.
Entre temps, mon chéri est rentré avec un joli bouquet, tout joyeux de la soirée à venir il m'a embrassé en me remerciant, encore et encore, de recevoir son meilleur ami, selon ces propres dires.
C'est tout naturellement qu'il m'a proposé de prendre le relais en cuisine afin que je puisse me préparer pour recevoir notre hôte. Me faire belle pour un homme, cela faisait bien longtemps que cela ne m'était pas arrivé et je me suis surprise a éprouvé un certain plaisir à le faire.
D'après mon chérie, Christian devait approcher de la cinquantaine, un à deux ans de plus que lui qui venait de fêter ses quarante-sept ans, alors que moi j'allais mes quarante-trois printemps.
Nos âges étaient en adéquation et cela me rassurait sur mon apparence physique, bien que je n'aie aucune raison de me plaindre, bien au contraire, tout le monde me dit très belle, les hommes comme les femmes me complimentent régulièrement. Avec mes un mètre soixante-cinq, une belle chevelure châtain clair et des reflets roux, de très jolies formes sensuelles, une taille marquée sur des hanches pulpeuses et une sacrée paire de nichons, comme le dit si bien mon mari.
Une jolie poupée d'après mes collègues de travail, pourtant malgré ces atouts, ma vie sentimentale était devenue morne et tiède, sans aucune saveur, juste le strict minimum et c'est bien pour cela que cette soirée avait comme un petit je ne sais quoi d'excitant, une rare occasion de me faire belle et d'attirer les regards sur ma personne.
C'est donc pour ces raisons qu'après une bonne douche j'ai décidé de choisir une de mes plus jolies robes, petite robe courte à mi cuisses, juste à la limite du déraisonnable, de couleur bleu nuit, légère et vaporeuse avec un décolleté plutôt flatteur qui ne peut laisser de regards indifférents.
Ensuite pour parfaire le coté glamour, tout en sachant qu'ils resteront invisibles aux yeux des autres, je n'ai pu m'empêcher de choisir de jolis dessous chics en dentelle noire, contrastant parfaitement avec ma chair laiteuse.
Alors que je n'en porte quasiment jamais, je me suis surprise à sélectionner un ensemble porte jarretelle, des bas en satin de couleur noir avec cette fameuse couture qui embellie et affine les jambes, mais surtout un minuscule petit string, petit bout de triangle ridicule cachant à peine le strict nécessaire pour ne pas perdre ma dignité.
Ainsi paré devant ma glace, je me sentais vraiment femme, j'avais comme une irrésistible envie de plaire et de rayonner auprès de mon homme et de notre invité.
Mes yeux étaient attirés par mes seins lourds et bien ancrés dans leur balcon-né pigeonnant, laissant apparaître le galbe de ma généreuse poitrine, masse laiteuse ondulant au gré de mes mouvements, j'étais encore à deux doigts de penser que c'était peut-être à la limite du vulgaire, mais n'est-ce pas aussi cela qui nous rend belles et si désirables.
Pour finir ma tenue de soirée, une magnifique paire d'escarpins vernis à hauts talons, un dernier contrôle devant ma glace, non... tout était parfait, retouche de maquillage et un nuage de mon plus envoûtant parfum, j'étais enfin prête...
De retour à la cuisine c'est mon mari qui m'a surprise en me complimentant, ce qui ne m'était pas arrivé depuis des lustres, les yeux grands ouverts il me dit :
Ma chérie tu es magnifique, une vraie beauté, tu vas vraiment plaire à mon ami depuis le temps que je lui parle de toi, il meure d'envie de te connaître...
Assez fière de ses compliments, je me suis remise aux fourneaux avant que notre repas ne soit complètement brûlé, car comme beaucoup d'hommes, mon chéri n'est pas très à l’aise dans une cuisine, à défaut il a bien entendu beaucoup d'autres qualités.
Mais n'étant plus habituée à de tels compliments, je me suis mise à épier du coin de l’œil les regards discrets que mon mari portait sur moi, comme s'il me jaugeait pour la première fois, tantôt sur mes fesses ou mes jambes, ses yeux se promenaient sur mon corps en s'attardant souvent dans mon profond décolleté.