XIII Le pavillon qu’on assignait à Hector pour prison se composait d’une petite salle au rez-de-chaussée et d’une salle de même dimension au premier étage. Un escalier de bois reliait le tout. La pièce du bas était une sorte de serre où l’hiver on entassait les caisses d’arbustes qui craignaient la gelée et le froid. La pièce du haut avait été convertie en salon d’été. C’était là que, pendant les beaux jours, madame la baronne Rupert venait s’enfermer pour travailler, lire ou faire de la tapisserie. Hector le regarda. – Tu vas être seul ici avec un valet de chambre du château. On fermera simplement la porte et je placerai des sentinelles à l’entour du pavillon. – Oh ! mon Dieu ! répondit le comte, je n’ai nul désir de m’évader, et je vais te donner ma parole... – Je n’en veux pas