VI La lettre de la baronne Rupert au comte de Main-Hardye, commençait en ces termes : « Mon ami, mon Hector bien-aimé, « C’est ta femme devant Dieu qui s’agenouille et te supplie ; c’est ton ami, le capitaine Aubin, qui invoque votre vieille amitié et se joint à moi. « Hector, cher époux du ciel, ne viens plus à Bellombre ! Au nom de Dieu ! au nom de... notre enfant... ne viens pas ! « Aujourd’hui, ce soir, tandis que l’on parlait de toi à voix basse, dans un coin du salon, un tressaillement s’est fait dans mon sein... Comprends-tu ? « Il faut bien que mon enfant ait un père ; et si tu viens à Bellombre, c’est la mort... « Hier encore j’hésitais. Je n’hésite plus aujourd’hui... Dis un mot et je te suivrai... Je quitterai tout... je quitterai... « Hector, si tu m’aimes, ne viens pas