XIII Pour expliquer la rencontre de M. de la Morlière et d’Ambroise, l’ancien valet de chambre de l’infortunée baronne Rupert, en même temps que le mystérieux voyage du vicomte en Normandie, il nous suffira de transcrire une lettre qui parvint à ce dernier la veille de son départ, et après la lecture de laquelle il jugea convenable de parler à M. de Kerdrel et au prétendu chirurgien anglais de ses projets de mariage pour son fils. Cette lettre était arrivée, vers quatre heures, par la poste, et portait le timbre de Fécamp. L’enveloppe de papier gris était cachetée avec de la cire grossière, mais le cachet avait pour empreinte une ancre de navire. Le vicomte tressaillit en y jetant les yeux. – Je connais cela, murmura-t-il, j’ai vu cela quelque part. Le vicomte, ayant déchiré l’envelop