XII Trois jours après le départ du vicomte de la Morlière et de Saphir, nous les eussions retrouvés tous les deux en Normandie, dans une jolie petite maison cachée dans les plis d’un vallon vert qui descendait vers l’Océan par une pente insensible. La maison était perdue au milieu d’un massif de grands arbres, et il fallait en être tout près pour la voir. M. de la Morlière était descendu à Beuzeville, et, un journal de Rouen à la main, il avait demandé en quel endroit était située La Charmerie. Ainsi nommait-on vulgairement cette maison, à cause de la touffe de charmes qui l’entourait. M. de la Morlière montrait, en questionnant ainsi le chef de station du chemin de fer, la quatrième page de son journal, où on lisait l’annonce suivante : À vendre ou à louer de suite, meublée, La Cha