CHAPITRE XIV Intérieur d’une famille quakerUne scène de sérénité et de paix s’offre maintenant à nous. Entrons dans cette propre et spacieuse cuisine, au plancher jaune, uni, brillant, où l’on n’aperçoit pas un atome de poussière. Un poêle de fonte, d’un noir lustré, sert à la fois de calorifère et de fourneau. Des rangées d’assiettes d’étain, reluisent comme de l’argent, stimulent l’appétit et réveillent la mémoire de l’estomac. D’antiques et solides chaises vertes, en bois, garnissent les murailles. Au milieu de la pièce sont deux berceuses ; l’une petite, étroite, à fond de canne, garnie d’un coussin fait de pièces de rapport, mosaïque d’étoffes à couleurs tranchantes : l’autre, grande, maternelle, vous invitant à bras ouverts, vous sollicitant de ses moelleux coussins, – vraiment conf