7 Commandant Karter, Cuirassé Karter, Appartement Privé, une heure plus tard Je n'avais jamais imaginé une chose pareille, même dans mes rêves d'adolescent les plus fous. Ni plus tard d’ailleurs, bien que j’aie de la bouteille. Ronan était là, bien vivant, ma femme était blottie dans ses bras, nous pénétrions dans mes appartements. Notre femme, à demi-nue et couverte de sang d'inconnus, souriante. Elle avait passé ses bras autour de son cou, il la taquinait—lui murmurait quelque chose à l'oreille—que je ne pouvais pas entendre. J'avais besoin d'une femme digne de ce nom. Taquine. Souriante. Ayant bon cœur et patiente avec ses partenaires. Je n'étais ni tendre ni patient, elle comprendrait le tumulte qui m'habitait lorsque je poserai les colliers de mariage à nos cous. Le poids de la