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Erica Roberts, Centre de Recrutement des Epouses Interstellaires, Terre
J'étais dans le noir mais entendais mes guerriers autour de moi, ils me touchaient.
Me possédaient.
J'attendais ça depuis des semaines, qu'ils me tringlent en public …
Je m'arrêtais net, le cœur battant à tout rompre, le souvenir de la chaise de recrutement dans cette salle froide et aseptisée au centre de recrutement des épouses brisa cet instant de bonheur, mon cœur battait non de crainte, mais de désir.
L'esprit de cette femme, quelle qu'elle soit, voulait cette union, j'en avais envie moi aussi. Ce n'était pas mon corps, je le savais inconsciemment, mais ça semblait réel.
C'était un rêve qui n'en était pas un. Mais qui paraissait plus vrai que nature. C'était vrai, elle le ressentait, et je partageais cette sensation avec elle.
Une grosse main se posa sur ma nuque, la poitrine toute chaude de mon amant se pressa contre mon dos nu, le rêve se poursuivait, à moins que ce soit une hallucination—peu importe. Je me fichais que ce soit vrai ou pas. J'avais besoin que mes partenaires me touchent.
Le guerrier derrière moi releva mon menton et posa sa main chaude sur mon cou, en signe de domination. J'entendais au moins six voix masculines chantonner, voire sept, on nous regardait.
Non, ils assistaient au mariage. Mes époux respectables m'avaient choisie, ils avaient juré de me protéger. Ils avaient le droit de mater …
Avant que je réalise ce qui m'arrive, l'homme derrière moi glissa un doigt dans mon sexe frémissant, je poussai un cri et me cambrai.
“Tu mouilles, ma chérie. T'es prête ?” Mon désir lui donnait du plaisir, je le sentais graviter via le collier de mariage autour de mon cou. Nous étions connectés. Tous les trois. Comment ? Je n'en avais pas la moindre idée mais je le sentais.
Mon mental reprit le dessus, j'étais dans le flou total, j'essayais de comprendre les pensées de cette autre femme. Nous trois ? J'avais deux partenaires ? Je souhaitais donc avoir deux amants ? Deux bouches. Quatre mains.
Deux verges.
L'un d'eux avait son doigt enfoncé dans mon sexe.
Oh oui. Je ne pensais à rien, je fondais de désir dans les bras de mes deux vigoureux guerriers Prillons. Mes guerriers.
Je savais que mon premier partenaire nous observait, il bandait comme un taureau, se retenait afin de prolonger le plaisir et faire durer ce moment. Ses émotions, son désir me submergeaient, nous terrassaient tous deux via les colliers, les gros doigts de mon second amant me branlaient sans relâche. J'avais envie qu'ils me b*****t, qu'ils me possèdent, je voulais leur appartenir. Maintenant. J'étais prête à me livrer à eux, à tout leur donner, à hurler de plaisir devant tout ce foutu vaisseau s'il le fallait.
Je les désirais. Je les voulais en moi. J'avais besoin de jouir.
Besoin. Besoin. Besoin.
Inquiète, j'essayais de l'attraper mais découvris que mes bras étaient négligemment attachés derrière ma tête, pas vraiment étirés mais … hors d'atteinte. C'était insensé, je n'avais visiblement pas le droit de bouger.
J'avais besoin de sentir. Voilà tout.
J'étais nue, l'air était chaud sur ma peau, plus frais contre ma vulve humide et béante. J'étais installée comme dans un fauteuil, sauf qu'il n'y avait pas de fauteuil. Mes jambes étaient grandes ouvertes, mes cuisses et mon corps reposaient sur un support que je ne voyais pas, mes fesses reposaient sur une … balançoire sans fond. Une balançoire ? C'était incompréhensible mais je m'en fichais.
“Veux-tu m'épouser, ma chérie ? Te donnes-tu librement à moi et mon binôme, ou préfères-tu choisir un autre partenaire ?” Bon sang, sa voix rauque allait presque me procurer un o*****e. Mon second partenaire cessa de me doigter et referma imperceptiblement sa main sur ma gorge. Mon sexe se contractait sur ses doigts, je poussai un gémissement. J'avais encore envie.
J'humectai mes lèvres : “J'accepte le mariage, guerriers.” b****z-moi, et vite ! Je savais qu'ils ressentaient mon excitation via les colliers, ce lien psychique nous reliait, ça me dépassait. Leur envie devenait mienne. Leur désir. La possession.
L'amour.
Oh oui, il était bien question d'amour.
Erica Roberts de la Terre cessa d'exister. Je m'abandonnais totalement, me laissais aller dans ce rêve. Je ressentais. Je ne voulais plus partir, quitter ces guerriers, cette sensation. Plus jamais.
“Je te prends pour femme selon le rite consacré du mariage. Tu es mienne, je tuerai tout guerrier, hormis mon bras droit, qui osera lever la main sur toi.”
Mon premier amant prêta serment d'une voix solennelle que je ne lui connaissais pas. Il était sincère. Il était prêt à tuer pour me protéger.
Il se posta entre mes cuisses écartées, mon second partenaire retira ses doigts de mon sexe, écarta les replis de ma chatte de ses doigts humides afin que son membre d'époux en titre se fraye un passage. L'homme situé derrière moi prêta serment tandis que mon premier amant me pénétrait.
“Tu nous appartiens désormais. Tu es à moi, je suis à toi. Je mourrai pour te protéger, ainsi que notre descendance. Je tuerai pour te protéger. Tu es à moi. Pour toujours.”
Je criais tandis que mon premier amant me pénétrait, il m'enfila aisément, mon excitation et mon second mari ayant préparé le terrain. Une fois son sexe large profondément enfoui dans mon vagin, mon deuxième époux posa sa main sur mes fesses et retira doucement le plug que je n'avais pas remarqué. Comment avais-je pu oublier un objet sexuel ? Si … osé. Il le sortit facilement, mon second mari enfonça alors profondément ses doigts dans mon orifice anal. Je poussai un cri devant pareille intrusion, je me sentais pleine. Personne ne m'avait jamais touchée à cet endroit, encore moins sodomisée. Non pas avec un petit plug ou un doigt, mais là avec plusieurs.
Je me contractais et respirais à grand peine, c'était hyper intense.
J'étais mouillée, son lubrifiant était d'une efficacité redoutable, je n'avais qu'une hâte, qu'il me b***e. J'ignorais que ça pouvait être aussi agréable.
Je n'avais pas envie de sentir ses doigts ; je voulais sa bite. Je voulais qu'ils me sautent tous les deux. A fond. Ensemble. Qu'ils me b*****t. Qu'ils me possèdent.
“Je vous en supplie. Je vous en prie. J'ai besoin de vous.” Je les suppliais. Je m'en fichais. Ils m'appartenaient, corps et âme. Je n'éprouvais aucune honte, je ne me retenais pas. “S'il vous plaaîîîît.” Je luttais pour dénouer mes poignets entravés, les muscles de mon vagin enserraient son énorme bite comme dans un étau.
Le chant s'arrêta. J'avais complètement oublié nos témoins, trop distraite par les attentions de mes amants pour penser à autre chose que nous.
“Que les dieux en soient témoins et te protègent.”
J'écoutais à peine, l'homme face à moi m'embrassa sur la bouche, comme pour me dévorer.
J'en avais autant envie que lui.
Au même moment, mon second partenaire plaça son sexe devant mon anus, me pénétra doucement mais fermement, puis s'y enfonça, se frayant un chemin. Il me bourrait le cul.
Le b****r me tira un gémissement, j'ondulais des hanches, du moins, j'essayais, afin d’effectuer des va-et-vient et m'empaler sur deux grosses bites en érection.
Trop gros, trop intense. Encore.
Mon premier partenaire m'agrippa par la taille pour que j'arrête de bouger. Mon deuxième amant avait sa main sur ma gorge, j'adorais ça, il posa l’autre sur mon sein, puis mon téton, qu'il pressa. Il tirait dessus.
J'étais prise en sandwich. Possédée. En sûreté. Sentir ces deux chibres en moi me rendait folle, j'allais crier s'ils ne bougeaient pas. Maintenant.
Ils se mirent à onduler, ensemble, comme s'ils avaient compris que j'étais à deux doigts de jouir, effectuant des mouvements de va-et-vient. Lentement. Ils me tringlaient ensemble. Ils me possédaient.
J'adorais le sexe. Oui, c'était trop bon. Toujours. Du moins pour moi, Erica, de la planète Terre.
Aller. Retour. Frottements. Caresses. Orgasmes, m**********n … en bonne et due forme, j'adorais ça. C'était exactement ça. C'était bon. Voilà tout.
Jusqu'à aujourd'hui.
Jusqu'à ça.
Putain de merde, ÇA.