Immédiatement, Ozyrile se lança dans des incantations. Inutiles à son pouvoir, celles-ci lui permettaient simplement de s'imprégner de ce rôle qu'elle endossait avec un indicible plaisir. Elle adorait l'indiscutable aura de puissance que son statut de grande prêtresse lui conférait. Portée par les effluves des herbes brûlées contre lesquelles elle était parfaitement immunisée, elle pénétra dans l'esprit d'Aila et son voyage débuta, comme une initiation en terres inconnues. En général, son intérêt pour les pensées humaines se limitait aux renseignements qu'elle pouvait y puiser dans le but de façonner un avenir pour ses clients que ses aptitudes naturelles complétaient ensuite avec des éléments qui naissaient en elle. Voici qui expliquait sa réputation : elle percevait le futur. Cependant,
