Effectivement, la forêt comme le sol semblaient frémir sous la charge d'un important nombre de guerriers qui écrasaient les obstacles dressés sur leur route.
— Ramassez vos affaires et en selle ! s'écria Bonneau.
— Non ! s'exclama Tristan. Ils nous pourchasseront jusqu'à ce que chacun d'entre nous soit tué. Nous devons leur donner l'impression qu'ils ont gagné… J'ai une idée ! Est-ce qu'un bain forcé vous conviendrait ?
Les regards convergèrent vers lui, surpris. Il poursuivit :
— Harnachez les chevaux, armes et kendas compris. Je m'occupe de les dissimuler. Préparez-vous à fuir sous leurs yeux, ils doivent nous voir sauter et croire qu'aucun de nous n'aura survécu. Allez !
Personne n'interrogea le jeune homme pour s'assurer qu'il savait ce qu'il faisait. Tous se précipitèrent pour ch
