— Sire, s’exclama Mukin. Vous êtes sauf ! Où… où sont les autres ?
— Morts.
— Ellah ?
— Elle est en vie. Elle, selon ses propres paroles, étudie le marais.
— Pourquoi ?
— Qu’en sais-je ? Demandez-le-lui quand elle remontera. J’ai remarqué les trous creusés sur le chemin. Nous pouvons passer directement à l’installation de la poudre.
— Exactement. Tous les tonnelets sont prêts ainsi que les amorces. Il ne nous reste plus qu’à les enterrer et à les protéger d’une ondée éventuelle, expliqua-t-il en levant ses yeux vers le ciel pour le moins incertain.
— Pressons-nous. Nous disposons d’environ vingt-quatre heures pour tout finaliser.
— Une seule journée ? Comment y parviendrons-nous ?
— Les artisans travailleront jour et nuit et les plus vaillants ne dormiront que le strict minimum.
