CHAPITRE VIII Le parti de la guerre se décide à agirUne demi-heure plus tard, Gondremark se trouvait de nouveau renfermé avec Séraphine. – Que fait-il maintenant ? demanda-t-elle aussitôt qu’il fut arrivé. – Madame, répondit le baron, il est avec le chancelier. Merveille des merveilles, il travaille ! – Ah ! dit-elle, il est né pour me torturer. Oh ! quelle chute, quelle humiliation ! Un pareil plan… faire naufrage sur un obstacle si infime. Mais, maintenant, tout est perdu. – Madame, rien n’est perdu, dit Gondremark. Il y a au contraire une chose de retrouvée. Vous avez retrouvé votre bon sens. Vous voyez cet homme tel qu’il est ; vous le voyez comme vous savez tout voir quand votre trop bon cœur n’entre pas en jeu, c’est-à-dire avec l’œil du juge, avec l’œil de l’homme d’État. Aussi