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SAM
« A l’aide ! » criai-je en remuant pour me libérer.
La corde autour de mes poignets était serrée et solidement attachée à la tête de lit en cuivre. Un de mes pieds était attaché de la même manière et je ne pouvais rien faire sinon m’arracher la peau. Ma tête me faisait mal, là où on m’avait frappée. A mon premier réveil, je m’étais examinée moi-même. Ma vision était claire, je n’avais pas de nausées. Sur l’oreiller, j’avais essuyé le point d’impact, pas de sang. Je devais avoir une belle bosse, et un peu d’ibuprofène ferait des miracles contre les élancements. Sinon, je n’avais rien. Je n’avais ni bonnet, ni gants, ni manteau mais j’étais tout habillée.
J’étais dans une chambre à coucher, celle d’un homme à en juger par les tons beige et bleu marine. C’était simplement décoré ma
