1. Le commencement de la fin..
Bonjour, comment vous allez. Je tiens à préciser qe je n vais pas arrêter de publier '' f**k!NG LOVE 2 " . J'ai tenu à publier ce roman que j'avais commencé longtemps avant Perfect Addiction mais dont j'avais arrêté l'écriture parceque je ne la jugeait pas assez bien par rapport aux histoires que je lisais. Mais j'y ait jeté un coup d'oeil récemment et il n'est pas mal alors je me suis dis pourquoi ne pas le publier pour avoir vos différents avis, lui donner sa chance comme aux autres.
Bonne lecture.
NB: la correction m'a donné du fil à retordre : 2 jours, j'ai dû réécrire certaines parties, changer les tirets pour mettre ceux appropriés, séparer les paragraphes, corriger les fautes même si je crois qu'il y en a encore. Bref voilà ça.
I'm Emzy ✍️
En cette froide journée D'automne,Tout allait au ralenti , les rues étaient si silencieuses qu'on se serait cru dans un cimetière ce qui contrastait fort avec l'ambiance qui régnait dans les bureaux du New-York Daily qui bourdonnait comme une ruche .
Assise devant son ordinateur, le visage froissé,vêtue d'un tailleur gris recouvert par un gilet en laine bleu pour se protéger du froid, Heather Davis relisait ses notes avant de les envoyer à Henry pour le journal du vingt heures.
Elle était entrain de corriger quelques fautes d'orthographes quand Albert Hall, son patron pénétra dans la pièce .
Ce trentenaire natif du comté d'Orange ne laissait personne indifférente à son passage.
Grand , svelte ,les cheveux blonds courts, de grands yeux marrons , un nez long et une petite bouche. Il savait se mettre en valeur dans d'élégants costumes griffés dont il relevait leur splendeur par des parfums somptueux . Ceux-ci masquaient aussi l'odeur du tabac qui venait se coller à lui chaque fois qu'il prenait une cigarette, ce qui était bien étrange pour quelqu'un qui voulait se confondre aux bourgeois.
Enfaite Albert , n'était qu'un petit chef d'entreprise , un lèche bottes des grands patrons qui pour affirmer son pouvoir faisait tout son possible pour paraître riche .
Il s'approcha d'elle, l'oeil brillant un sourire charmeur aux lèvres et une cigarette à la main.
— Bonjour princesse, lança t-il en s'appuyant sur son bureau,le visage presque collé au sien.
— Bonjour Albert, que me vaut cette visite matinale ? Répondit-elle sans lever la tête de son bloc note.
— Il paraît que la matinée était très mouvementée.
— Si pour toi , ça revient à se faire braquer par un clown, Et bien ! Je tiens là le scoop de l'année ! Lança t-elle ironique pour répondre à son sarcasme.
— C'est mieux que rien... Pour un début je trouve cela passionnant.
— Passionnant!? Répéta t-elle .
— Ça fait deux ans que je travaille dans cette boîte et même Lysa qui n'est arrivée que le mois dernier a des affaires plus alléchantes que les miennes! S'énerva t-elle.
— Du calme, c'est pas de ma faute si elle est plus douée que toi !
— Douée que moi !? Mais je crois rêver ! Je te rappelle que j'ai été majeure de ma promotion Albert et pendant mon cursus j'animais la radio du campus et tous ceux qui m'écoutaient même Mélanie Cross me promettaient à un brillant avenir professionnel . J'ai vu le CV de Lysa et la seule chose pour laquelle elle est douée c'est de tourner ses grosses fesses ! S'écria t-elle outrée par ses propos.
— Tu es jalouse ? Oh! Il fallait juste le dire , tu sais...
— Je ne suis pas jalouse de cette barbie ambulante , je suis juste choquée, outrée, blessée que tu la privilégies ! On sait tous les deux que dans toute cette chaîne je suis l'une des meilleures !
— Et bien tu comprendras qu'il ne suffit pas d'être la meilleure pour avancer...Il faut savoir faire des sacrifices.
— Des sacrifices ?
—Oui, convaincs moi de te grader.
— Tu veux que je...non...non...tu n'es pas sérieux là ? Tu n'es qu'un personnage dégoûtant Albert.
Heather avait deviné sans grand mal ce que son patron voulait insinuer par ses propos et ça la révoltait qu'il lui fasse une telle proposition indécente. Jamais elle n'aurait pensé que cela puisse lui arriver et en plus venant de Albert.
—Tu peux penser ce que tu veux il reste que seul moi peux te faire avoir des affaires plus succulentes que des chiens morts, la grève des clowns...La balle est dans ton camp .
— Dehors ! Ordonna t-elle en montrant la porte de la main, tremblante de colère .
— Tu passes une bonne journée princesse, lui souhaita t-il en lui adressant un clin d'œil puis il s'en alla.
Encore secouée par ce qu'elle venait d'entendre, Heather comprenait maintenant ce pourquoi on lui réfilait les affaires dignes d'aucun intérêt sauf pour les vieillards.
Elle comprenait mieux aussi les regards que lui lançait Albert chaque fois qu'ils se croisaient .
Mais qu'elle idiote ! Pourquoi ne l'avait-elle pas compris plus tôt quand l'affaire du violeur de Manhattan avait été donnée à cette pimbêche de Lysa qui ne savait même pas rédiger une biographie !
Tiraillée entre le dégoût, la haine, le mépris et le désespoir, Heather n'entendit pas Henry frapper à la porte.
— Désolée, s'excusa le jeune homme qui venait de faire son apparition.
Henry McCarthy était un jeune homme assez timide , pas très grand, rondelet qui avait toujours la tête baissée , révélateur de son caractère réservé et poli .
— Tu es sûrement là pour mon rapport...Tiens! Dit-elle en lui tendant une feuille. J'ai déjà tout rédigé, il y avait pas grand chose à dire .
— Merci...Si je peux me permettre , fais attention à Albert , il n'a pas l'air comme ça mais c'est un vrai loup!
— Merci pour le conseil, je tâcherai de m'en souvenir.
Et voilà un conseil qui venait dix minutes plus tard ! Quelle idiote avait-elle été pour ne pas voir cela plud tôt au point où même Henry savait qui était cette fripouille de Albert .
Exaspérée, elle décida d'aller se prendre un café à la cafétéria histoire de détendre ses nerfs déjà assez à cran .
— Moi à ta place , je ne ferais pas ça, la cafetière est en panne, lui conseilla une de ses collègues adossée sur la table où était posée la cafetière, son croissant entamé dans la main.
— Mais tout allait bien il y a à peine deux heures ! C'est encore quoi ce bordel!
Déjà que le café que le journal mettait à leur disposition était infecte, une vraie horreur il fallait maintenant que la machine soit hors d'usage. Mais comment allait-elle tenir si elle ne pouvait plus s'approvisionner régulièrement en caféine, sa bouée de secours.
— Si tu veux un café, tu n'as qu'à descendre à la cafette d'en face pour t'en chercher un , c'est très simple. Intervint Lysa d'une voix hautaine .
Celle-ci était entrain de papoter non loin sûrement, rapportait-elle comme à son habitude les derniers ragots du bureau ou de la scène people .
Heather ferma les yeux et inspira profondément en serrant ses lèvres, irritée par son intervention qui n'avait pas été demandée et dont elle se serait bien passée.
— Es-ce que j'ai sonné la pin-up? Mêles toi de tes affaires et un conseil méfies toi de moi !
— Ouuuh , qu'es-ce que j'ai peur! Je te retournes le conseil ma cocotte...Tu n'es rien, tu ne vaux rien, rien-du-tout!
Tendue par son reportage du matin, outrée par les insinuations de son chef et de plus en plus agacée par cette éhontée qui ne lui arrivait même pas à la cheville, Heather n'en pouvait plus , c'était de trop , elle en avait déjà assez supporté!
C'était la goutte d'eau qui venait de faire déborder le vase . Tremblante de colère , elle ne sentit même pas sa main se lever pour se poser violemment sur la joue de son interlocutrice.
— Heather ! C'était Leandra qui avait vu la scène de loin et s'était précipitée pour porter secours à Lysa.
Heather n'avait conscience de rien. Elle était là sans être là, elle avait l'impression d'être sortie de son corps , observant la scène de loin .
Tout allait au ralenti et en moins d'une minute une dizaine de personnes étaient dans la pièce. Tous s'interrogeaient sur ce qui c'était passé, certains étaient venus aider Leandra à porter Lysa qui c'était évanouie sur le coup, d'autres observaient muets ou en chuchotant entre eux, sans prendre partie ni lever le petit doigt .
— Mais vous êtes folle! S'exclama Albert fou de rage .
Suite à cet événement, Heather avait été convoquée au plus tôt dans le bureau du patron pour quelques explications ou plutôt pour se faire passer un savon pendant que sa victime était conduite à l'hôpital le plus proche.
Là, debout dans la pièce, encore sous le choc de ce qui venait de se passer, la jeune femme essayait de reprendre ses esprits pour mieux assimiler les paroles provenant de Albert.
— Si elle ne se réveille pas d'ici demain , c'est le licenciement !
— Le licenciement ? Répéta t-elle difficilement, puis comme ayant été reconnectée à la réalité,elle s'exclama :
— le licenciement ! Tu veux me licencier parceque j'ai remis à sa place ta poupée sur pattes ? Et bien, qu'il en soit ainsi ! Mais saches que j'espère qu'elle se réveillera de là toute défigurée !
— Trois jours de mise à pied mademoiselle Davis ! Tonna Albert rouge de rage en sautant sur son fauteuil, le doigt pointé vers son employée qui ne paraissait nullement inquiétée de son état d'alerte.
— Vas te faire foutre !
Après cette phrase , elle sentit un grand poids tombé de son épaule. Enfin elle s'était libérée de toute cette amertume qui lui pesait sur le coeur.
légère, soulagée, elle rangea ses affaires et rentra à la maison.
— Tu as vraiment fais un grand c*****e ici au bureau, tout le monde ne parle plus que de ça et Albert , il est tout rouge ! Bien fait pour cette petite arriviste !
— Leandra...Toi tu ne changeras jamais , tu adores la violence, la reprimanda Heather sur un ton taquin.
La jeune femme parlait en secouant la tête d'exaspération , un petit sourire relevant les coins de ses lèvres.
— Il y a que ça et le sexe pour pimenter la vie . Et que vas-tu faire maintenant ?
—Bof... j'ai été mise à pied pour trois jours , je vais en profiter pour mettre un peu de l'ordre dans l'appartement .
— Ce weekend on pourrait aller en boîte se faire secouer le coco, proposa Leandra excitée.
Heather imaginait parfaitement son amie entrain de se trémousser assise sur son fauteuil de bureau en lui disant ça. Sacrée Leandra.
— Impossible ! Matt rentre samedi de la Californie et je veux rattraper le temps perdu.
— Ooohhh...comme c'est touchant ! Je te comprends,après deux mois loin de ton prince charmant tu as envie de...te réchauffer, c'est vrai qu'il fait très froid ces derniers temps.
D'un soupire, elle lui confia son exacerbation. Décidément, il y avait des gens qui ne changeraient jamais. Mais d'un autre côté, cela lui faisait du bien cette petite discussion avec son amie qui lui avait fais oublié sa prise de tête avec les deux amants du bureau.
— Le sexe et toi c'est une grande mais une immense histoire d'amour.
— Vas-y fais la sainte petite p*****e ! Au fait, demain, Marroon 5 sera en concert , tu ne dois pas rater ça , j'ai des pass, s'excita celle-ci en arrivant à peine à se contenir.
— Marroon 5, c'est l'un des groupes préférés de Matt . J'en profiterai pour faire signer un de ses tee-shirt et je connais exactement lequel.
— Toi et ton Matt ! Enfin bref , on se retrouve demain...
— Devant mon appartement ensuite on ira chez Matt pour récupérer le tee-shirt.
Ding Dong
— On vient de sonner , je dois te laisser.
— Bisous .
Heather raccrocha puis quitta son canapé confortable et en trottinant, elle se dirigea jusqu'à la porte d'entrée pour l'ouvrir .
A sa grande surprise, elle trouva sur le paillason, le facteur une enveloppe dans la main. Elle n'avait pas prévu recevoir du courrier, ses factures n'étaient pas pour cette semaine et elle ne voyait personne lui envoyer du courrier.
— Mademoiselle Heather Davis ?Demanda le facteur.
— Oui c'est moi, confirma t-elle intriguée.
— Vous avez un courrier.
Il lui donna l'enveloppe et sortit de son sac un porte bloc-note qu'il lui présenta.
— Veuillez signer ici s'il vous plaît.
Heather lui prit le stylo des pains et apposa sa signature au bas de la feuille puis le lui remit.
— Merci , bonne journée.
— Meilleure à vous.
Elle referma la porte et observa l'objet sur toutes ses coutures.
Une lettre mais de qui? Vu le timbre elle venait d'un autre pays. Déroutée par cette enveloppe blanche, Heather hésita avant de l'ouvrir.
Elle analysa la fameuse enveloppe qui s'avèrait-il, provenait de Hiram . Elle la décacheta sans trop de soucis et sortit la lettre de celle-ci .
Après avoir déplié la feuille , la jeune femme resta hébétée, abasourdie face à ce qu'elle avait sous les yeux.
Ce n'était sûrement pas de l'anglais encore moins du français ou une langue latine qui noircissait la feuille blanche et au lieu de l'agacer, cette lettre titilla son esprit curieux.
Elle entreprit de décoder cette lettre mystérieuse à l'aide de la bibliothèque la plus complète de l'époque : Google.
Mais ce qu'elle pensait reuissir les doigts dans le nez se montra beaucoup plus difficile . Elle avait beau essayé toutes les traductions les plus insolites mais rien, la lettre restait toujours un mystère.
Qu'était-ce donc cette langue que même Google n'arrivait pas à traduire ? Serait-ce une langue ancienne ? De l'Égypte antique, de la Rome antique...ou mieux encore une langue des habitants d'une autre planète, des extraterrestres.
À cette idée, elle eut l'impression d'être dans un de ses films Marvel où une fille banale après un contact avec des extraterrestres devenait comme par enchantement une Héroïne appelée à sauver le monde d'une puissance maléfique.
— Mais non... Se reprit-elle de son délire.
C'était juste de la fiction ces scénarios et cela la ramenait à la même question:
''Que voulait dire toutes ces phrases bizarres ? "
Toujours aussi déconcertée par son courrier , Heather faillit manquer de peu un appel.
Elle traversa rapidement le salon pour aller décrocher son portable qu'elle avait laissé sur la table. Le visage séduisant de son fiancé apparu sur l'écran.
Matt était un jeune homme de vingt-huit ans, d'une beauté foudroyante avec ses magnifiques yeux ambrés qui envoûtaient au premier regard et sa bouche d'un rouge passionnel aussi délicieuse qu'une cerise. Juste son cou renseignait sur sa musculature développée toujours couverte dans des vêtements luxueux mais simple.
— Bonsoir
— Bonsoir ? Es-ce ainsi qu'on salut son fiancé ? Demanda Matt pour la taquiner imposant sa voix grave dans la pièce.
Un doux sourire naquit sur ses lèvres et elle plaça la chair de son pouce entre ses dents qu'elle se mit à mordiller en allant vers le canapé.
—Désolée mon doudou. Bonsoir chéri, se rattrapa t-elle d'une voix aussi douce que du velours.
— Bonsoir ma luciole. Comment a été ta journée ?
— Très épicée je te raconte même pas.
— Je sens que ça va être long, je t'écoute.
Se laissant tomber sur le mobilier, elle passa une main dans ses cheveux dont elle en attrapa une mèche et l'enroula autour de son index, prête à déballer son sac.
—Eh bien....
Elle lui raconta sa conversation avec Albert puis son altercation avec Lysa qui avait conduis à son hospitalisation et enfin sa mise à pied.
Tout au long de son récit, elle c'était demandée si elle devait lui parler de la fameuse lettre qu'elle avait reçu et avait finalement décidé de ne pas le faire. Connaissant Matt et son côté surprotecteur, il lui aurait conseillé de la jeter pour qu'elle évite de s'attirer des ennuis.
— En voilà une histoire passionnante ! Mais tu devrais démissionner . Cette boîte ne connait pas ta valeur, tu vaux mieux que ça, beaucoup mieux .
En voilà des paroles rassurantes.
Matt avait le don de la comprendre enfin, par moment et de la rassurer . Elle savait qu'auprès de lui , elle trouverait toujours du réconfort, une épaule sur laquelle se décharger.
Certes il se montrait des fois exigeant voire sévère mais c'était pour son bien . Cela faisait sept longues années qu'ils étaient ensemble, depuis l'université.
Lui était un tout jeune étudiant en médecine et elle une adolescente qui rêvait de devenir une grande journaliste. Ils s'étaient fiancés l'année dernière et le mariage était prévu dans huit mois. Ce retard était dû à l'emploi du temps encombré de Matt
Qu'est-ce qu'elle avait hâte de porter son nom !
— Et de ton côté ?
— Rien de nouveau...On a besoin de moi. Un patient vient d'arriver et il a besoin que je le prennes en charge au plus vite. Gros bisous , je te rappelle.
— Gros bisou, okay.
— Hey...Je t'aime mon ange.
— Je t'aime aussi chéri.
Cela faisait plus de deux mois qu'ils ne se voyaient que par appel vidéo. Matt, bien qu'il venait de prêter serment avait trouvé une place dans un grand hôpital en Californie. Son travail bien rémunéré lui permettait d'économiser pour ouvrir sa propre clinique à New York pour être plus proche d'elle.
Habituellement ils se voyaient une semaine sur quatre car Matt était très occupé. Ceci était dû au fait que l'hôpital était en étroite collaboration avec l'organisation ''les Médecins Sans Frontières'' qui avait besoin de ressources humaines pour leurs activités. Il se retrouvait donc obligé de se déplacer pour une longue période mais c'était la première fois qu'ils étaient séparés aussi longtemps.
Mais Heather s'en plaignait peu, l'essentiel était son bonheur d'exercer sa passion.
Après avoir raccroché, elle se pencha à nouveau sur la lettre qui était un véritable casse-tête chinois , sans tête ni queue .
Et si elle contactait Rachel, une de ses anciennes amies de l'université qui avait fais des études en langues anciennes, envisagea t-elle.
Oui c'était une excellente idée.
Sans y réfléchir à deux fois , elle chercha le numéro de celle-ci dans ses contacts et l'appela .
— Bonsoir cocotte.
— Humm Heather, que me vaut ton appel ?
— Ne sois pas ronchonne...Ok je suis désolée d'avoir été absente à ta fête d'anniversaire...S'excusat-elle.
— Hummm...., Fit celle-ci dubitative Ayat des doutes sur sa sincérité.
— Allez... s'il te plaît, je te promets que ça ne se reproduira plus jamais...please l'implora Heather.
Rachel souffla convaincue au plutôt vaincue par les adorables supplications de son amie.
— Okay...tu as de la chance que je t'aime trop pour rester fâchée contre toi longtemps. J'imagine que tu ne m'as pas appelé pour ça, devina Rachel.
— Oui... Enfin si c'était l'une des deux raisons de mon appel. La deuxième c'est que j'ai reçu une lettre bizarre, je n'y comprends rien ! On dirait que la personne qui l'a écrit sort d'une autre planète...
— Donc tu voudrais que je t'aide à la traduire, En déduit cette dernière.
— Oui , j'ai vraiment besoin de toi sur ce coup s'il te plaît,supplia Heather.
— Okay Miss.
— Si tu veux je passes maintenant à ton bureau?
Heather était excitée de mettre enfin au clair cette histoire louche afin de comprendre cette lettre qui avait fais rendre les armes ses neurones.
— Euh non , j'y suis pas.
Le ton de Rachel était légèrement anxieux mais Heather n'y prêta pas attention, l'essentiel pour elle était la lettre.
— Chez toi ?
— Écoutes je suis en Egypte pour l'instant, je reviens dans une semaine. Soit tu attends mon retour,soit tu m'envoies une photo de la lettre et je verrai quoi faire.
— Okay...Je crois pouvoir patienter jusqu'à ton retour...merci Cocotte.
— Je t'embrasse, je dois me remettre au travail.
Cette Rachel, on pouvait toujours compter sur elle, peu importe le problème,elle avait toujours une solution,c'était la plus sage de ses amies.
Contrairement à Leandra qui était un peu dispersée , Rachel elle était plus posée, plus à l'écoute même ci sa meilleure amie ne l'appréciait pas beaucoup.
Heather déposa la lettre sur la table et alla se faire à manger . Elle entra dans la cuisine, mit de l'eau au feu , sortit des pâtes du garde à manger qu'elle mit dans l'eau presque bouillante avant de refermer la casserole .
Dans le réfrigérateur, elle prit six belles et juteuses tomates rouges, du poirot, des épices, un oignon, de l'ail et trois piments africains qu'elle mit dans le mixeur .
— Atchoum ! Eternua t-elle après avoir humé le mélange très épicé qui l'étouffait .
Le mélange prêt, elle le transversa dans une marmite et laissa mijoter le temps que l'eau puisse sécher de sa sauce .
Une heure plustard,ses pâtes à la sauce tomate étaient prêts.
— Mamamia...esta bueno .
Après avoir dégusté son plat, Heather prit une douche et se servit un bon verre de vin rouge qu'elle but en regardant une émission télé qui parlait de meurtre et s'en dormit peu de temps après.
***
La journée s'annonçait festive .Le ciel était ouvert, les oiseaux gazouillaient , les températures avaient grimpées donc plus besoin de se cacher dans des gros pull de mamies.
Heather souriante , ses cheveux de feu attachés, portait une robe porte feuille verte qui mettait en valeur ses beaux yeux chocolats , des sandales à talons carrés et une petite saccroche.
— Tu vas voir , tu vas adorer cette boutique !
Leandra qui était venue la chercher en voiture ne cessait de lui faire les éloges d'une boutique qui venait d'ouvrir non loin de Central Park.
— On y trouve de tout ! De tout je te dis et le vendeur...grrrrr feula t-elle comme une tigresse devant de la viande fraîche . Il est à croquer.
— Je comprends pourquoi tu l'aimes tant cette boutique...Tu n'en as pas marre d'aller d'hommes à hommes .
— J'ai un esprit aventureux et je ne crois pas au mariage. On y est !
Les deux jeunes femmes avaient décidés de passer d'abord dans la nouvelle boutique préférée de Leandra pour faire un peu de shopping avant de continuer jusqu'à l'appartement de Matt.
Elles sortirent de la voiture et se retrouvèrent devant un grand bâtiment dont les vitrines laissaient saliver sur les merveilles qu'elle regorgeait et promettaient aux potentiels clients d'être aussi élégante et irrésistible que les mannequins exposés si ils y passaient faire un tour.
— Waouh!
Heather était séduite par la beauté des lieux et n'avait qu'une hâte découvrir l'intérieur.
— Je te l'avais dis...allez viens.
Prenant la main de son amie, Leandra l'entraîna avec elle dans le bâtiment, trépignant d'impatience de fournir sa garde-robe de nouveaux trésors et de revoir le beau vendeur qui lui avait fais tourner la tête.
Après avoir dévalisées la boutique autant qu'elles le pouvaient elles prirent la route qui allait chez Matt.
— Je dois reconnaître que tu avais parfaitement raison , on y trouve de tout dans cette boutique et à un prix très abordable ! J'en parlerai à Cathy pour qu'elle leur fasse une petite publicité dans son magazine.
— Il en est hors de question !
Leandra avait frappé sur la console de la voiture pour manifester son opposition.
— Et pourquoi ?
Les sourcils froncés, Heather ne comprenait pas l'attitude de son amie. pourquoi refusait-elle que l'on fasse la publicité de cette boutique alors qu'elle le méritait.
— Si tout le monde connaît cette boutique ils auront de la notoriété et les prix vont augmenter !
Cette dernière parlait en faisant des gestes avec sa main, son expression faciale accompagnant elle aussi ses mots qui auraient convaincu ceux qui ne la connaissaient pas.
— Balivernes! Dis plutôt que tu crains que ton beau Stephen n'aie plus d'yeux pour toi .
— Et ça aussi!
— Jalouse va... La taquina son amie .
Elle posa son coude sur la fenêtre, son doigt sous sa lèvre qu'elle frottait en rigolant, les cheveux aux vents.
— Je suis sûre que tu penserais pareil si c'était de Matt qu'il s'agissait.
— Ça non! La preuve cela fait deux mois qu'il est loin de moi , près de belles et jeunes filles très sexy mais je ne me ronge pas les ongles chaque nuit. J'ai une entière confiance en lui .
— La confiance n'exclue pas la méfiance .
—Si je ne te connaissais pas, j'aurais dis que tu es amoureuse. Au fait comment va Lysa ?
Quittant la route qui défilait devant elle, elle porta ses prunelles pour regarder Leandra qui suçait posément un bonbon . Elle prit un instant pour admirer son amie et celle-ci avait un profil parfait qui dévoilait à moitié sa beauté subjuguante avec ses grands yeux verts, son nez crochu orné d'un percing.
Elle lui faisait pensée à une reine égyptienne avec son teint mate.
— Oh celle la, elle s'est réveillée hier nuit, la poisse!
Leandra fit la moue pour exprimer sa déception mais sans plus.
— Je devrais aller m'excuser.
— Ça jamais ! Elle l'a bien mérité et saches que si tu le fais, je ne t' adresserais plus jamais la parole !
— Tu es vraiment mauvaise !
— Hahahahaha , rire des méchants.
— Connasse !
Heather lui donna une tape sur le cuisse mais celle-ci fit naître un grand rire chez son amie.
— Hier j'ai reçu une lettre bizarre .
— Une lettre bizarre ? Et de qui ?
— J'ai oublié...
— Et que vas-tu faire ? L'interrogea son amie, les sourcils froncés d'inquiétude.
— J'en ai parlé à Rachel pour qu'elle me donne un coup de main et nous avons pris rendez-vous pour la semaine prochaine.
— Rachel ? Tu lui causes encore à celle là ?
— Je sais que tu ne l'apprécies pas beaucoup mais...
— Je ne l'aimes pas,la coupa t-elle.
— Mais c'est une bonne personne,mets un peu ton orgueil de côté et apprends à la connaître.
— C'est toi qui est trop naïve,moi j'ai le flaire pour détecter les hypocrites et crois moi cette fille humm je ne la sens pas, mais pas du tout .
Elle avait parlé en fronçant le nez collé si elle sentait une odeur pestilentielle, ses paupières plissées.
— C'est ton avis . Nous sommes arrivées.
Elles sortirent de la voiture, entrèrent dans l'immeuble qui abritait l'appartement de Matt, où il se posait quand il venait à New York.
Pour le jeune homme qui avait un grand respect pour sa religion et était très à cheval sur les règles de celle-ci, il n'était pas question qu'ils cohabitent ensemble sans être mariés, il forniquait déjà et ne voulait pas transgresser les règles plus que ça.
— Tu m'attends là, je vais monter récupérer le t-shirt.
— On y va ensemble, on ne sait jamais, fit Leandra en tombant sur ses pas.
— Tu devrais arrêter de regarder les films d'horreurs, ça te rendent parano ma fille .
— Avances je te suis.
Elles montèrent un par un les escaliers sans trop faire de bruit , prirent le couloir, traversèrent le bureau et à quelques mètres de la chambre, elles entendirent un bruit effroyable et se hâtèrent d'aller voir ce qui se passait.
Les deux jeunes femmes apeurées entrèrent dans la chambre et la scène qu'elles découvrirent leur glaça le sang.
Qu'es-ce qui était entrain de se passer !