– Bah ! dit Claude un matin, vous serez récompensée, elle vous fera son héritière. Christine demeura saisie. – Oh ! pensez-vous ?… On dit qu’elle a trois millions… Non, non, je n’y ai jamais songé, je ne veux pas, qu’est-ce que je deviendrais ? Claude s’était détourné, et il ajouta d’une voix brusque : – Vous deviendriez riche, parbleu !… D’abord, sans doute, elle vous mariera. Mais, à ce mot, elle l’interrompit d’un éclat de rire. – Avec un de ses vieux amis, le général qui a un menton en argent… Ah ! la bonne folie ! Tous deux en restaient à une camaraderie de vieilles connaissances. Il était presque aussi neuf qu’elle en toutes choses, n’ayant connu que des filles de hasard, vivant au-dessus du réel, dans des amours romantiques. Cela leur semblait naturel et très simple, à elle c