Le café Baudequin était situé sur le boulevard des Batignolles, à l’angle de la rue Darcet. Sans qu’on sût pourquoi, la b***e l’avait choisi comme lieu de réunion, bien que Gagnière seul habitât le quartier. Elle s’y réunissait régulièrement le dimanche soir ; puis, le jeudi, vers cinq heures, ceux qui étaient libres avaient pris l’habitude d’y paraître un instant. Ce jour-là, par ce beau soleil, les petites tables du dehors, sous la tente, se trouvaient toutes occupées d’un double rang de consommateurs barrant le trottoir. Mais eux, avaient l’horreur de ce coudoiement, de cet étalage en public ; et ils bousculèrent le monde, pour entrer dans la salle déserte et fraîche. – Tiens ! Fagerolles qui est seul ! cria Claude. Il avait marché à leur table accoutumée, au fond, à gauche, et il ser