– Alors, continua Jory qui s’excusait de ne pas lui avoir envoyé le matin un livre qu’elle désirait, alors, j’allais donc l’acheter, hier soir, vers dix heures, lorsque j’ai rencontré Fagerolles… – Tu mens, dit-elle en l’interrompant d’une voix nette. Et, pour couper court aux protestations : – Fagerolles était ici, tu vois bien que tu mens. Puis, elle se tourna vers Claude : – Non, c’est dégoûtant, vous n’avez pas idée d’un menteur pareil !… Il ment comme une femme, pour le plaisir, pour des petites saletés sans conséquence. Ainsi, au fond de toute son histoire, il n’y a qu’une chose : ne pas dépenser trois francs à m’acheter ce livre. Chaque fois qu’il a dû m’envoyer un bouquet, une voiture a passé dessus, ou bien il n’y avait plus de fleurs dans Paris. Ah ! en voilà un qu’il faut a