II Quand Hector rentra sur la pointe de ses pieds nus, pour ne pas éveiller son camarade, il était moins pâle qu’en sortant, dix minutes auparavant, mais plus troublé. Qui l’eût examiné de près, avant qu’il soufflât sa bougie, eût pu lire sur son visage une inquiétude confinant au remords. Pénétrons le secret de sa pensée anxieuse : – Après tout, se dit-il, pour rassurer sa conscience, j’ai loyalement cherché par toute la maison et poussé devant moi les portes les plus suspectes, attendant le révélateur : Il y a quelqu’un ! J’ai fait pour sortir du château les démarches les plus raffinées. – Toutes les serrures sont à secret et c’est une véritable prison que ce berceau des La Vesse-Toupière. – En traversant le salon j’étais vaincu. Cette potiche japonaise à hauteur de confidence me tendai