Chapitre 11 : Le voyage

827 Words
Aïcha - Je suis enceinte, Aïcha, tu m'imagine, seule ici avec ma grossesse sans mon mari. c'est très difficile pour moi. - Hooo ma chérie, le seigneur ne ta pas oublié, tu vois, il a pensé à toi, tu es retombée enceinte, pas très longtemps après ta fausse couche. - C'est vrai que je suis chanceuse, je viens de prier tout à l'heure, pour rendre gloire à Allah. Je suis heureuse, je porte enfin une nouvelle vie en moi, je me couche ce la heureuse pour mon enfant à venir heureuse de pouvoir le toucher dans quelques mois heureuse de pouvoir entendre ses cris heureuse de pouvoir l'entendre rire heureuse de pouvoir le voir faire des bêtises. Un mois plus tard c'était le départ, de Sidick. Sidick mon chéri, tu t'en vas ! Mais tu ne vas pas seul, tu pars avec deux autres cœurs . Tu pars avec mon sourire, ma joie, mes tourments, je les garderai pour moi, mes pleurs ! je les ferai disparaitre. Sidick mon chéri tu vas pour nous donner un avenir meilleur, reviens avec la connaissance les diplômes de l'argent Surtout ne m'oublie pas, tu me laisses seule, mais tu me retrouveras avec un enfant dans les bras. Sidick enfin le jour J est arrivé, nous allons effectuer enfin notre voyage. Que le seigneur nous guide, qu'Allah nous accompagne. J'ai embrassé ma femme je l'ai serré dans mes bras. - Ma chérie, je te promets revenir le plus tôt possible. Pris pour nous, que le voyage se passe bien, que nous revenions saints et saufs. Surtout occupe toi de toi et du bébé. prends bien soin de vous deux . Je t'aime. Attends-moi , peu importe le temps que je mettrai à revenir , surtout attends . - Je te promets, de t'attendre, je patienterai le temps qu'il faudra, j'enlèverai notre enfant en patientant. Je t'aime , reviens vite. - Ce n'est pas la peine de nous accompagner à la gare. Reste pour te reposer. Sita Je rentre dans la chambre pour laisser libre cours : à mes larmes à ma peine à mon chagrin à ma perte à ma solitude. Je pleure pendant des heures, j'ai les yeux rouges et gonflées. Je me sens faible, fatiguée , j'ai faim . Je me lève et me dirige vers le repas resté du matin. Je mange même si l'envie n'y est pas. Le repas ne passe pas. ma gorge est nouée. Je me repose un peu temps de penser à ce que je que je vais faire maintenant. Je ne peux pas passer un an ici. Je suis seule avec ma grossesse. Si Je dois accoucher ce serait auprès de ma famille, près de ma mère. Je dois rentrer au village, au moins ma mère sera avec moi, son soutien me sera nécessaire. C'est décidé , dès la semaine prochaine, je rentre au village. Cette semaine je vais faire des achats pour ma mère et mes frères et sœurs, elle sera heureuse de mon arrivée, je vais revoir mon frère Sindou ,qui est n'aime pas trop parler, rencontrer Djeneba, qui n'a jamais froid aux yeux, ils me manquent beaucoup , vivement que je les retrouvent . Une semaine est passée depuis le départ de mon mari, je ressens toujours ce vide laissé par son absence, il ne verra pas son nouveau né, il ne l'entendra pas pleurer il ne le verra pas s'assoir i ne le verra pas faire quatre pattes il ne le verra pas marcher Quand va-t-il revenir ? Notre enfant aura quel âge quand il reviendra ? Je prends mes bagages, accompagné de Aïcha pour aller à la gare, je vais rentrer chez moi aujourd'hui. Je suis excitée , en même temps, inquiète, Comment les gens vont me regarder au village ? Certaines filles du village étaient tellement jalouses , elles vont sûrement se moquer de moi, revenir au village sans mon mari , et enceinte. Tout le monde va penser qu'il m'a répudié. J'ai peur des quand dira-t-on J'ai peur de ces regards inquisiteurs de ces regards de fausses pitiés de ces regards de moqueries de ces regards de " c'est bien fait pour toi. Mais je n'ai pas le choix je dois rentrer. J'ai besoin de ma famille. Leur présence et leur soutien compensera le vide laissé par mon mari. Je monte dans le badjan, j'attends deux heures après, avant que ce maudit camion ne démarre. Nous faisons de petites escales pour prier, manger, se soulager, nous arrivons à main le lendemain midi. Mais je ne suis pas en arrivé à destination, j'arrive au village très tard dans la nuit, c'est mieux ainsi, au personne n'est la pour me dévisager. Comme il est très tard, la voiture me dépose devant la maison, mes bagages sont déchargés , je frappe à la porte, pendant cinq minutes avant que Sindou ne vienne ouvrir la porte. Il se jette dans mes bras, - Ma ,ma , ma Sita est là.
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