VII LE MARQUIS D’EVREMONDE Avec un roulement et un bruit désordonnés, un carrosse au galop, parcourait une des rues les plus fréquentées de Paris, bousculant hommes et femmes, effrayant les enfants. À l’intérieur se tenait à demi couché sur les coussins, un homme de soixante ans environ, dont le visage pâle était empreint d’une expression de perfidie et de cruauté… Il semblait plongé dans une méditation profonde et son état de somnolence ne lui permettait pas de se préoccuper des récriminations des passants que son cocher menaçait d’écraser. Soudain, par suite d’un tournant trop court, près d’une fontaine, les roues éprouvèrent un choc… Un cri se fit entendre !… Les chevaux brusquement se rejetèrent en arrière… Le valet de pied descendit précipitamment de son siège… Une vingtaine de mai