Je suis tellement surprise par ce que j'entends et en même temps je suis contente. D'ailleurs, je n'avais même pas envie de rentrer chez moi. Mais bon je me suis dit si j'accepte, il pourrait me considérer comme une femme facile hein. Ah ce n'est que ce que je pense. Pendant que je suis là entrain de réfléchir si je dois dire oui ou non, je lui souris bêtement il me rend la pareille et dit :
- J'ose croire que c'est oui!
- Tout à fait ! De toute façon, c'était ça mon projet pour cette soirée c'est juste tomber à pic; Dis-je posément pour lui cacher ma joie de sortir et d'être avec lui.
- Tout porte à croire que je suis chanceux ce soir! Dit-il en souriant
Il se dirige vers la porte de sortie et l'ouvre
- Après vous Mademoiselle
- Merci
- Je pense que je vais jouer au loto ce soir!
- Ah oui?
- Bien sûr ce n'est pas tous les jours que la chance me sourit! Dit-il en riant
- Ahaha, si tu le dis.
L'endroit où nous allons prendre ce café était non loin de l'hôtel, donc lui et moi avons fait le trajet à pieds. Une fois là-bas, nous avons passé nos commandes puis au moment de payer lorsque je me presse de sortir ma carte pour payer ma facture, il me stoppe
- Non c'est moi qui t'invite ! Si je peux me permettre de te tutoyer et tu peux faire de même, dit-il
- Non non c'est correct ça ne dérange pas. Et pour ma facture, je peux m'en charger, dis-je
- Je sais mais considère ça comme un don ou un cadeau; Bref, n'importe quoi là mais c'est moi qui paie.
- Ok ! On va faire comme ça!
- Parfait!
Nous installons bien et puis il commence la discussion
- Tu m'as dit que tu es aux études dans le domaine du design.
- En plein ça!
- Aimes-tu ça?
- Oui oui. J'adore c'est ma passion. C'est vrai que j'en ai d'autres, mais c'est ma préférée.
- Ça fait longtemps que tu es au Québec?
- A peu près un an et demi!
- Waouh ! Aimes-tu ça, être ici?
- Oui oui.
- Tu ne t'ennuie pas trop de ta famille et tes amis?
- Il me manque tellement! Mais bon je fais avec.
- Ça ne doit pas être facile j'imagine, dit-il en sirotant son café par la suite
- Vraiment pas mais je tiens le coup.
- Et tu viens de quel pays?
- Le Cameroun ! as-tu déjà entendu parler de ce pays ?
- Oui oui, je connais un couple de camerounais ! Ils m'ont fait goûter les bananes plantains !
- Ah oui? Et tu as aimé ça?
- Oui j'ai aimé, c'était trop bon !
- Et toi? Dis-je en le fixant?
- Moi quoi?
- Tu viens de quel Région?
- Je viens de la Gaspésie mais je vis actuellement dans le Bas Saint Laurent!
- C'est où ça? C'est loin d'ici
- Non Rimouski est à 4h d'ici!
- Ah ok. Et qu'est-ce qui t'emmène à Québec toutes les semaines ? Le boulot j'imagine !
- C'est en plein ça ! Je mène cette vie depuis plus de 5 ans aujourd'hui!
- Mais pourquoi tu ne t'installe pas une fois à Québec?
- Pas pour l'instant ! À moins qu'il y ait quelque chose qui me fasse changer d'avis. Dit-il en me dévisageant.
Ce regard me trouble, je ne sais pas pourquoi mais je m'imagine des choses à l'instant qu'il pose les yeux sur moi. Surtout lorsqu'il les pose sur ma poitrine, je commence à imaginer sa main dessus un frisson brusque me traverse le corps. Ce moment me rend mal à l'aise, j'ai l'impression de désirer quelqu'un que je connais à peine. Mais que m'arrive-t-il ? c'est toujours l'effet de la jachère ou c'est quoi.
Nous sommes restés silencieux un bon moment rien qu'à nous dévisagé et ne rien dire. J'avais l'impression qu'il ressentait la même chose que moi. Pour ne pas me retrouver dans les draps de quelqu'un que je connais à peine, j'ai préféré prendre la fuite.
- Bon assez parlé, il faut que j'y aille ! Dis-je en me levant
- Déjà? Demande-t-il en me fixant avec un regard charmeur.
- Oui il est presque minuit et en plus ils vont bientôt fermer. Je pense que c'est nous qu'ils attendent.
- Ok, tu as bien raison je ne vais pas te retenir plus longtemps.
- En plus je suis fatiguée !
- Je m'excuse, ce n'était pas mon intention.
- Tu n'as pas à t'excuser ce n'est pas ta faute!
- Ça me rassure. J'aurai voulu qu'on continue notre conversation mais le temps nous tient à la gorge. As-tu un char?
- Non pas pour l'instant, je vais appeler un taxi.
- Non je vais te déposer allons-y !
Nous sommes allés prendre sa voiture, waouh la dernière sortie de la Volvo. Donc comme ça Monsieur a le goût du luxe. Ça ne me surprenait pas, il n'y avait qu'à voir son style vestimentaire et ses petits accessoires pour le savoir. Je lui ai donné mon adresse et puis nous avons pris la route pour chez moi. Pendant le trajet nous sommes restés silencieux. La circulation étant fluide en vingt minutes nous étions déjà chez moi. Il se gare, débloque sa ceinture de sécurité puis se tourne vers moi. J'avais déjà enlevé la mienne puis je lui dis
- Merci pour la soirée, c'est vraiment sympa, lui dis-je ! Et lorsque je m'apprête à sortir, il me retient par la main.
- J'aimerais bien te revoir.
Silence
- Est-ce que je peux avoir ton numéro de téléphone?
- Désolée je n'ai pas de téléphone pour l'instant.
- Comment vais-je faire pour te joindre?
- Il y'a les réseaux sociaux.
- Ok.
Il sort son téléphone intelligent et va sur f*******: sur la barre recherche et me demande de saisir mon nom utilisateur. Je m'exécute il me trouve et m'envoie directement la demande.
- Voilà c'est fait ! Dit-il
- Ok, passe une bonne nuit Tommy.
- Toi aussi et surtout reposes-toi bien.
- D'accord.
Il est resté longtemps à me regarder entrer chez moi et n'a démarré que lorsque j'ai fermé derrière moi. C'est avec une grande joie que j'ai longé les pas jusqu'à ma chambre. J'étais très heureuse et hyper excitée pour la suite. J'avais une grande envie d'appeler ma Laurie pour sauter et crier avec elle, mais bon je ne voulais pas non plus la déranger en ce moment. Elle avait ses problèmes personnels à gérer.
******Laurie*****
Il reste là à me regarder sans sortir un mot, puis après quelques minutes il avance vers moi
- Qu'est ce que tu fais ?
- Ce que tu vois ?
- Olivier stop
- Non
- Oli... (il est proche de moi et me tient)
- Dis-moi que je ne te manque pas ? Toi tu me manques tu sais, je n'arrive même plus à dormir tellement j'ai peur que tu me quittes (il resserre son étreinte) Laurie, je suis désolé, tu me manques et...
Ding dong !!!
Nous restons silencieux, essayant de voir s'il s'agit d'une erreur ou quelque chose d'autre
- Jeune fille ouvres-moi cette porte !!! Entend-t-on de l'extérieur
- Ma mère ! Dis-je doucement en réponse au regard d'Olivier et surprise!
- Laurie ! (on entend encore la sonnerie et cette fois-ci avec insistance)
Il fallait nous voir entrain de chercher quoi faire, on n'aurait pas cru que nous avions dépassé le quart de siècle mais en vrai qu'importe notre âge la situation était assez embarrassante.
- Je fais quoi ? Dit-il doucement
- Aucune idée !
- Jeune fille !!! Laurie ne me perd pas le temps!
Mon téléphone se met à sonner, c'est ma sœur, comme il est sur vibreur je le prends et va le décrocher discrètement
- Oui !
- Tu as intérêt à ouvrir
- Sonia tu étais supposée l'empêcher d'arriver ici!
- Je sais mais maman est têtue, ouvre et je vais t'aider à la gérer... rassure-moi, tu es chez toi ?
- Oui !
- Laurie, nous ne sommes pas des enfants, ouvre et je saluerai ta mère pourquoi tu nous fais nous comporter ainsi.
- On voit bien que tu ne la connais pas bien, j'étais supposée sortir avec elle aujourd'hui et j'ai trouvé le moyen d'annuler, sans oublier ça (je montre mes bleus), en plus si elle te vois...
J'essaye de trouver une solution rapide et Olivier se dirige vers la porte, je n'ai pas le temps de le rattraper, il l'ouvre et il y a subitement un silence de mort
- Bonjour Madame dit-il
- Bonjour !
- Bonjour Olivier dit ma sœur, on venait vérifier que Laurie va bien
- Entrez je vous en prie
Je les salue péniblement
Ma mère s'assoit dès qu'elle trouve un siège et me regarde sans dire un mot mais le regard dit tout
- J'avais de la peine à venir vous ouvrir et j'ai envoyé Olivier, maman tu connais Olivier (elle tourne la tête vers lui et revient vers moi), il est passé me voir tout à l'heure
- Je vois ça ! Dit-elle (regardant Olivier) vous pourriez me laisser avec mes filles s'il vous plait.
Il secoue la tête avec respect et s'en va
- Tu peux m'expliquer à quoi vous jouer toutes les deux ? Laurie t'es déjà proche de la trentaine, normalement une fille assez consciente n'est plus dans ces bêtises à cet âge. Qu'est-ce que tu ne comprends pas ? Qu'est-ce que tu veux ?
Silence
- Pourquoi tu me mens ?
- Maman je ne t'ai pas menti
- C'est ainsi que tu ne te sens pas bien !? Avec un homme chez toi (elle se rapproche de moi) ayant probablement fait la fête toute la journée. Ça c'est quoi dit-elle inquiète
- Rien, je m'écarte d'elle (elle me rattrape)
- Laurie qu'est-ce que tu as ?
- Rien maman
- Cet homme t'a battu?
- Non!
- Je reconnais certaine chose et ça... (elle sort son téléphone du sac) ton père sera au courant de cette affaire
- Non maman ! (Je me précipite sur son téléphone), maman ce n'est pas lui
- Alors qui t'a fait ça dit Sonia
Je raconte à ma mère et à ma sœur jusqu'à la présence d'Olivier chez moi ce matin mais en omettant leur partie de jambe en l'air
- Ne lui permets plus de t'approcher dit Sonia
Sonia était encore entrain de vociférer contre Olivier lorsque notre mère pris la parole
- S'il s'est déplacé jusqu'ici, accompagné de sa mère, t'as dit tout ça et te demande pardon, je pense qu'il mérite que tu étudies les choses en profondeur
- Mais maman, c'est clair qu'il ...
- La jeunesse t'emporte énormément Sonia, il y a des cas qui mérite d'être étudié et avec sagesse, cet Olivier me fait énormément penser à votre père.
Nous la regardons surprise
- Aujourd'hui personne ne sait plus qu'il y a longtemps je suis tombée amoureuse d'un homme que mon père à qualifier de profiteur et en qui j'ai vu autre chose, aujourd'hui il est admiré de tous! Ma fille, je peux être dans l'erreur mais seul le fait de regarder son cas avec plus d'attention te le dira, j'ai beau crié constamment sur vous pour que vous soyez prête à affronter ce monde, mais je sais lorsque vous vous améliorez positivement et depuis un moment tu es plus dans ce sens. J'ose croire que c'est à cause de lui, si oui et bien il mérite que tu l'étudies plus pour être sure qu'il est ce qu'il paraît.
Nous étions très surprises des conseils de notre mère, ainsi que du partage qu'elle nous faisait sur sa vie, elle avait toujours été le commandant de bord chez nous, pendant que papa nous couvrait elle ne nous donnait pas le lait, l'entendre aujourd'hui nous donner des conseils calmement nous a beaucoup surpris. Nous avons terminé notre journée avec elle en shopping et dîner, c'était plaisant et magnifique ce moment mère-filles.
En rentrant chez moi, je fus d'abord effrayez par l'ombre que je voyais devant ma porte au loin pour me rendre compte plus proche que c'est Olivier
- Je t'attendais dit-il, j'espère ne pas t'avoir créé de problème avec ta mère
- Ça va, nous avons géré.
Il se mit à bavarder, demandant pardon pendant que j'ouvrais la porte sans rien dire. J'entre, me retourne reste quelques instants à la porte, me souvenant des conseils de ma mère
- Entre dis-je en le laissant passer
Une fois à l'intérieur, ses seuls mots fut « mon amour je suis vraiment désolé », je me suis rapproché de lui, j'ai placé mes bras autour de son cou et je l'ai embrassé, nos corps enlacés ont avancé à l'unissons jusqu'à être bloqués par un mur; nos lèvres étaient avides l'une de l'autre pendant que nos mains obéissant à nos corps, nous débarrassaient de nos vêtements cherchant un rapprochement plus intime.
Nous étions tous deux presque nus, en sous-vêtements, sa main a laissé mon soutien gorge qu'il cherchait à dégrafer pour libérer mes seins vers l'avant et l'offrir à sa bouche, un frisson a parcouru tout mon corps et ma bouche a lâcher un « hummmm », pendant que ses mains sont descendues len-te-ment de ma poitrine à mon intimité, puis mes fesses ou ma culotte n'a pas créer un obstacle. Ses mains ont traversé ma culotte pour se retrouver en contact direct avec mes fesses qu'ils n'ont pas hésiter à presser. Ma bouche a fait un autre son qui a été étouffé par sa bouche, ma culotte a rapidement rendu les armes.
Ma main cherchait à le débarrasser de son boxer, je voulais le sentir, plus proche encore. Je n'arrive pas à le faire descendre entièrement, mais assez pour qu'il glisse jusqu'au sol, mes seins sont enfin libres, ses mains les reçoivent comme un cadeau, les s****t un léger moment et sa bouche revient s'unir à la mienne. Il se frotte contre moi, je veux plus, il m'a tellement manqué, je fais monter une jambe que j'accroche à ses reins et pousse son bassin vers le mien, il me pousse à faire monter l'autre jambe, me soutient et nous dirige vers le lit pendant que je parsème des baisers entre le creux de son oreille, le lobe et le cou.
Il me dépose délicatement sur le lit, je monte légèrement et m'apprête à l'accueillir, il s'accroupit au pied de mon lit, attrape mon bassin de ses mains et les rapproche de lui, commence par me doigté, je sens une vague ondulé sur mon corps provenant de ce point-là, je sens une humidité, plusieurs vague provenir de ma partie intime, il me l***e, j'ai envie de crier, j'étouffe mes cries avec les oreillers tellement c'est bon ! Les vagues diminuent un moment et c'est autre chose qui m'envahit, Olivier me fait sienne, tout en dou-ceur, nos mains et nos bouches explorent ce qu'ils peuvent atteindre pendant que nos bassins vont à l'unissons, puis le rythme change, il accélère, je me sens au bout du tunnel, mes mains vont vers son bassin et essayent de le rapprocher un peu plus, nous étouffons les cris de satisfactions par des baisers et il n'existe plus que des « hmmmm ».
Nous sommes allongés, enlacés
- Dis-moi que tu m'as pardonné
- Olivier!
- J'ai besoin de l'entendre s'il te plaît.
- Je te pardonne (le regardant dans les yeux et lui offrant un b****r)
- Merci amour (il me donne un autre b****r)
Silence
- Je veux que tu viennes emménager avec moi
- (Me levant comme sur la défensive) si c'est pour aller vivre dans cet appartement-là, mieux tu emménage ici
- Je ne peux pas emménager ici, je veux bien faire les choses, c'est moi l'homme, je voudrais que tu emménage avec moi, ailleurs (ajoute-t-il pour répondre à mon air), je sais que je ne te donnerai pas tout ceci, mais je te donnerai le meilleur de moi-même je te le jure amour
- (Tenant le torse debout par mes coudes sur le lit) si tu es sérieux dans tes dires, si tu veux bien faire les choses, commence par le début
- C'est-à-dire ?
- Voir mes parents !
À suivre....