CHAPITRE QUATRE Natasha J’ai vraiment besoin d’une barre de chocolat. Ou d’une tablette entière. Mes glandes surrénales sont toutes chamboulées à cause du stress, et je tremble de partout alors que je tourne à vide ; — Natasha, on va discuter un moment, m’annonce Ravil en montrant la porte qui mène à la salle d’attente. Maxim le suit. L’espace d’un instant, je reste figée alors qu’une peur glaciale me saisit la gorge, m’empêchant de respirer. Les sanglots dénués de larmes qui m’ont assaillie dans le véhicule font leur retour, et je trébuche jusqu’à la porte. Dima me suit et me saisit fermement par la nuque. — Hé. Je ne peux pas le regarder. Je sais qu’il me déteste. Ravil aussi. J’ignore ce qu’ils comptent me faire, mais ça ne peut pas être bon du tout. — Hé, répète Dima avec plus