IXDeux jours plus tard, vers sept heures, comme Octave arrivait chez les Campardon pour le dîner, il trouva Rose seule, vêtue d’un peignoir de soie crème, garni de dentelles blanches. – Vous attendez quelqu’un ? demanda-t-il. – Mais non, ré pondit-elle, un peu gênée. Nous nous mettrons à table, dès qu’Achille rentrera. L’architecte se dérangeait, n’était jamais là pour l’heure des repas, arrivait très rouge, l’air effaré, en maudissant les affaires. Puis, il filait tous les soirs, il épuisait les prétextes, parlant de rendez-vous dans des cafés, inventant des réunions lointaines. Souvent, alors, Octave tenait compagnie à Rose jusqu’à onze heures, car il avait compris que le mari le gardait comme pensionnaire, pour occuper sa femme ; et elle se plaignait doucement, elle disait ses craint