Il sortit sa calculette de sa poche et griffonna quelques chiffres en silence.
Les bras croisés, un sourire de défi aux lèvres, elle commença par le regarder faire, puis elle avisa le sac renflé qu’il avait déposé sur la table. Des huîtres… Elle les adorait, même si elle n’en mangeait pas souvent… C’était gentil de sa part de lui sacrifier ainsi sa pause déjeuner.
Sans faire de bruit, elle entreprit alors de mettre trois couverts. Le téléphone sonna. Nathalie allait répondre quand son fils, surgi de nulle part, la devança.
— Salut… Ouais… Ouais… Ah ouais ?
— C’est qui, enfin ? demanda-t-elle, un peu agacée.
— Personnel… lui répondit Léonard en refermant la porte sur lui.
« Scène de vie ordinaire… » pensa-t-elle, le cœur serré. Un de ces petits riens qui lui donnaient toujours envie d
