Le départ de König et Faith

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(Il m’a serré dans ses bras et est très fier de mes propos.) ___Joys___ Je suis née à Londres, j’ai grandi là, bref j’ai presque fait une grande partie de ma vie en Angleterre, pourtant mon père est un ministre des affaires étrangères. Pourquoi ne pas me laisser voyager dans plusieurs pays du monde ? Hein pourquoi ? Tout juste, c’est parce mon père me considère comme une fille très brillante plus que l’or. Je vois à quel point il m’aime et se soucie de moi, mais il doit me donner des libertés à certains moments. Son plus grand rêve, c’est de me voir avec un garçon très gentil, humble, bref mon père veut que je me marie avec un garçon qui craint Dieu et qui est disposé à l’obéissance. Où vais-je trouver ce gentilhomme, vu que je suis toujours coincée dans cette grande maison à étages ? Ou bien c’est lui-même qui va me chercher un mari ? Non, cela ne peut jamais être possible. Nous sommes dans une nouvelle génération où tout le monde a droit de faire tout ce qu’il veut sans doute, donc moi, Joys Brown, je choisirai moi-même l’homme de ma vie. Puisque je resterai au foyer toute seule en m’occupant de mon mari sans mes parents. J’ai fini de regarder une série sur mon ordinateur et suis allée m’asseoir dans le jardin pour me distraire un peu. Au moins, cette belle nature va me mettre dans un monde des idées. Je suis assise toute seule, les bras croisés avec un regard direct sur une fleur de couleur rose qui me donne envie d’être dans les bras d’un garçon. Où vais-je trouver cette belle occasion ? Nulle part ! Je me suis levée et me dirige vers la fleur pour la cueillir. Je l’ai gardée dans ma main et automatiquement, un film que j’avais vu depuis longtemps, me traverse l’esprit. C’était un film très romantique titré ≪L’amour d’un pauvre étudiant≫. La manière dont le pauvre étudiant a souffert avant de rencontrer son âme sœur, la façon dont il a offert une belle fleur de la même couleur que celle qui est dans main, à sa dulcinée, tout cela se défile dans mon cerveau comme si je regarde à nouveau ce film. Tout d’un coup, une goutte de larme est tombée sur la fleur. C’est en ce moment, je me rends compte que je pleure. J’ai serré la fleur très fort dans ma main en fermant mes yeux et par surprise, mon imagination m’a amené dans un restaurant très chic et glamour avec un joli garçon que je n’ai jamais vu sur la planète anglaise. J’ai pris place devant ce mec et sa beauté n’arrête pas de me déranger. Il a fait sortir une fleur qui est semblable à celle que j’ai cueilli dans le jardin et à mon grand étonnement, il se met en genoux devant moi. Et puis, il m’a dit : ≪Joys Brown, es-tu prête à être ma fiancée ?>> Cette question m’a rendu très timide, puisque c’est ma première qu’un garçon me demande une telle chose. Comment vais-je lui répondre maintenant ? Dans un instant, je me suis mise à pleurer en baissant ma tête. ≪S’il te plaît Joys, regarde-moi droit dans les yeux et réponds-moi honnêtement !>> Non seulement qu’il est séduisant, mais aussi sa voix est très douce et me rend très faible devant lui. Elle me permet d’être calme comme un prisonnier devant un policier. Je n’ai d’autre décision à prendre devant lui que d’être d’accord à tout ce qu’il me demande. ≪Oui mon roi, je suis prête à être ta fiancée. Je suis même prête à être la femme de ta vie. Mon amour, je t’aime depuis longtemps. ≫ Il m’a serré dans ses bras et je suis tellement heureuse là-bas. On dirait que le monde appartient à moi seule. Waouh, c’est très merveilleux ce jour-là ! Si on me demande de mourir dans les bras de ce gars, j’allais même accepter sans hésiter. Subitement, une autre voix m’appelle et j’ai sursauté en ouvrant mes yeux. C’est en ce moment je me rends compte que j’étais dans un monde imaginaire. Oh mon Dieu ! Je préfère ce monde agréable plus que celui-ci. C’était la voix de mon père qui m’a fait revenir dans ce pénible monde où je vis toute seule sans partenaire. “Joys, qu’est-ce que tu fais toute seule ici ? On dirait que tu as même pleuré, n’est-ce pas ?”, me demande-t-il. “Papa, il faut savoir que l’année prochaine, je ne vais plus continuer mes études à Londres ici. Je dois traverser la frontière anglaise.”, lui dis-je en coulant mes larmes. “Ok ma chérie, j’ai tout compris, mais je te demande pardon de te patienter encore. Je préfère plutôt que tu termines tes études secondaires à l’étranger. Joys, voilà mon idée !” L’idée de mon père me semble un peu bonne, donc je n’ai rien d’autre à dire. Je suis d’accord avec lui de continuer mes études secondaires à l’étranger. Il faut que je termine le collège à Londres avant de continuer le lycée ailleurs. “Quel pays désires-tu aller ?” “Papa, pour le moment, je ne le sais pas trop. Donne-moi un peu de temps pour que je puisse bien faire des recherches sur quelques pays !” “Tu as le droit de faire tout ma chérie. Maintenant, il faut qu’on aille manger.” Waouh, il faut voir comment mon cœur déborde de joie. Je vois que ma voie de liberté est en train de s’ouvrir. Au moins à l’étranger, je pourrais faire ma vie tel que je désire. Ah oui, je ferai tout ce qu’il me plaira, mais je ne sortirai jamais avec un garçon infidèle, arrogant, voyou, etc…. Non, je ne vais jamais faire une telle chose, puisque mon père même m’a plusieurs fois parlé de tout cela. Si un jour, je l’ai trahi, il pourrait peut-être me maudire. Une semaine après. ___Harry___ Ça fait quelques jours, je n’ai plus appelé mon enfant. Je lui envoie uniquement des mails. Après mon réveil un beau matin, j’ai décidé de communiquer avec König avant d’aller au travail. J’ai pris mon ordinateur pour l’appeler. “Yo papa, comment vas-tu pour moi ? Et les habitants de Chicago, j’ose croire qu’ils se portent à merveille !” “Qu’est-ce que tu as mangé ce beau matin avant de parler comme ça ?”, lui demande-je en souriant. “Papa, regardes bien là où je suis ! Je suis toujours au lit sans même me brosser. Dis-moi comment va maman !” “Elle va bien. Tu viendras à Chicago pendant les vacances prochaines ?” “Non, non ! New York me plaît énormément, donc je ne pense plus revenir à Chicago. Je préfère mourir ici.” “Arrêtes tes conneries là ! Tu ne penses pas voyager dans un autre pays ?” “Non plus ! Quel pays est comparable aux États-Unis ? Je préfère faire le tour des villes des États-Unis que d’aller à l’étranger.” “Tu racontes des bêtises, parce que tu ne fais pas des recherches sur les autres pays. Comme un exercice à faire, vas faire des recherches sur les grands pays européens et tu verras qu’il y a des plus belles villes que New York !” König se met à sourire, car je lui ai fait une petite leçon de morale. Quand on ne sait rien, on ferme sa gueule. “Papa, il faut qu’on laisse tomber toutes ces discussions. La semaine dernière, on m’a encore choisi comme l’élève le plus sérieux. J’ai reçu plein de cadeaux comme d’habitude.” “Toutes mes félicitations à toi !” Ce soir, moi aussi je vais t’encourager avec un transfert de cent dollars américains.” “Merci papa ! Maintenant, il faut que je te laisse. Je risque de rater le bus scolaire si je continue la discussion avec toi.” “Il y a plein de véhicules qui peuvent t’amener à l’école, donc ne t’inquiètes pas !” “Oui c’est vrai, mais je me sens beaucoup mieux dans le bus scolaire que dans les autres véhicules.” Haha ! König va me tuer avec ces discussions bizarre là. Après avoir bien discuté avec lui, j’ai éteint mon ordinateur et le remets à sa place. Ça fait vraiment du bien de causer avec sa famille de temps en temps. Vingtaine de minutes après, je suis à table avec ma femme. Comme d’habitude, je ne prends qu’un simple café comme petit déjeuner. Quant à Emma, elle boit le thé accompagné d’une paire de croissants. Elle aime bien les nourritures sucrées et c’est pour cela, elle est très douce au lit. Ah oui, la chatte de ma femme est très formidable et me rend tellement fou amoureux d’elle. À cause de ça, je n’ai jamais pensé à une autre fille à part elle. Elle a occupé toute ma pensée. “J’ai discuté avec König hier soir et il me disait qu’il a encore reçu quelques cadeaux de la part de leur fondateur. Est-ce qu’il te l’a dit ?”, me demande Emma. “Je viens à peine de communiquer avec lui. Il m’a également tout dit.” “D’accord ! Sinon, il mérite d’être encouragé.” Quelques mois plus tard. ___König___ Un vendredi, à l’école, après les cours de dix heures, on s’apprête à partir. Je passe dans le couloir humblement, les mains dans les poches et du coup, j’ai constaté qu’on m’appelle derrière. Bizarrement, c’est la voix d’une fille. Qui fait ce désordre là ? Il faut que je tourne le dos pour découvrir le visage de la meuf qui m’appelle. Faith, l’une des filles, les plus mignonnes de notre école. Moi personnellement, je qualifie cette fille, la plus belle de notre école. Sa beauté fait voyager plusieurs personnes, y compris les enseignants, mais ils ont tous eu peur d’elle, car le père de Faith, est l’un des grands colonels américains de grade élevé. Est-ce que moi aussi je fais partie de ces hommes peureux ? Jamais, mais pour le moment, je n’ai pas envie de me faire voir ! Je me suis arrêté et Faith est venue me rejoindre. Je suis impatient d’entendre ce qu’elle va me dire, pourtant elle ne fait que sourire. Le blanchissement de ses dents me plaît énormément, pourtant je ne le fais pas savoir. “König, j’aimerais juste te déranger, si tu le veux bien-sûr.”, me dit-elle toujours souriante. “Ah ma chérie, il n’y a pas de soucis. Je suis à l’écoute.” “Merci infiniment d’avance pour ta gentillesse ! Demain soir, j’irai à Boston pour l’anniversaire d’une copine à moi. Je souhaite vivement que tu m’accompagnes là-bas, vu que moi je n’ai aucun petit ami.” “C’est une obligation d’aller avec un garçon ?” “Non König ! J’ai voulu qu’on y aille ensemble, puisque toutes mes copines seront là avec leurs gars. Comme d’habitude, je reste toute seule parmi eux et des fois, mes amies se moquent de moi. Cette fois-ci, je désire aller avec toi, puisque tu es un garçon très gentil et sérieux. Concernant le déplacement, moi-même je m’en chargerai de tout. S’il te plaît König, fais-le moi !” “Donne-moi ton numéro ! Je vais t’appeler demain matin.” Parmi tous ces élèves, Faith n’a trouvé que König ? Ce qu’elle me demande, me plaît bien pour un seul but. Lequel ? Pour découvrir la ville de Boston, puisque mon père m’avait dit quelque chose. Avant, je ne rêvais pas aller à une autre ville, car j’aimais beaucoup New York. Le lendemain matin, je me suis réveillé avec une bonne humeur, car je n’ai fait que rêver la ville de Boston. J’ai appelé Faith pour lui dire que j’irai à Boston avec elle et elle est hyper heureuse. Aux alentours de treize heures, Faith est venue chez moi pour sa première fois afin qu’on se rende à Boston, l’une des villes les chics aux États-Unis, mais pas comparable à New York. Je me demande si vraiment c’est Faith qui est devant moi ou une autre fille ? Eh mon Dieu, cette fille est encore plus belle plus qu’avant ! J’ai même envie de la serrer dans mes bras ce jour-là. “König, es-tu chrétien ?”, me demande-t-elle. “Bien-sûr que oui ! Y a-t-il un problème ?” “Non, il n’y a aucun problème. J’aimerais juste qu’on prie avant qu’on ne parte.” “D’accord, c’est une bonne idée !” Quelques minutes après, nous sommes en route pour aller à Boston. À suivre….
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