– Hé bar kel hassart, izi, tchère montame la gondesse ? dit-il. Vaudile kè chè jande lei gandike té Zimion à mon ache ? Cette idée raviva son accès de rire immodéré. – Souis-che en ponne fordine ? reprit-il encore d’un air fin. Puis il se remit à rire comme un enfant. – Vis fermez pir la misik, hai non pir ein baufre ôme. Ché lei sais, dit-il d’un air mélancolique, mais fennez pir tit ce ke vi fouderesse vis savez qu’ici tit este à visse, corpe, hâme, hai piens ! Il prit la main de la comtesse, la baisa et y mit une larme, car le bon homme était tous les jours au lendemain du bienfait. Sa joie lui avait ôté pendant un instant le souvenir, pour le lui rendre dans toute sa force. Aussitôt il prit la craie, sauta sur le fauteuil qui était devant le piano ; puis, avec une rapidité de jeune ho