M. Cotteau ne pourra être de retour que dans huit jours ; il manquera mercredi la malle anglaise, et, s’il ne trouve d’autre navire, pour Hong-kong, avant la malle française, il sera dans le même embarras pour Canton et Macao. Mardi, 1er novembre. Le 1er Novembre, jour de la Toussaint, je passe la journée à prendre des renseignements divers. Le lendemain, après la messe des morts, je parcours avec un Chinois les magasins de la ville indigène et j’y fais diverses empiètes de porcelaine de Kiukian, de peintures chinoises, de tabac, pipes, soie, peaux de chèvre de Mongolie, etc. Le Père Meugnot, procureur des Lazaristes, me donne deux boîtes de thé du Chan-si, le meilleur de Chine, don des chrétiens de cette province, et j’achète une grosse caisse en bois de camphrier pour emballer tous mes