Je me contente de voir ces préparatifs, et je ne resterai pas à Pékin une semaine de plus pour en voir davantage. L’après-midi du 18 octobre, je parcours la ville chinoise. Chaque rue a sa spécialité de magasins : Ici, c’est la rue des éventails ; là, la rue des porcelaines, ailleurs, la rue des bouchers. Les magasins laissent pendre de longues affiches dorées, car le Chinois écrit ses caractères du haut en bas, et de gauche à droite ; les boutiques sont aussi ornées habituellement d’oriflammes de toutes sortes. Partout dans la rue, même saleté, mêmes immondices. Je visite plusieurs magasins de bibelots, toujours même prix exorbitants. Les marchandises moins belles sont en montre ; les plus précieuses sont à l’arrière et tenues sous clé ; on ne les montre qu’à l’étranger qui fait mine