« À dix heures, sentant venir le sommeil, je résolus de me coucher pour le reste de la nuit ; mais ici se présenta une difficulté qui, quoique de nature à sauter aux yeux, avait échappé à mon attention jusqu’au dernier moment. Si je me mettais à dormir, comme j’en avais l’intention, comment renouveler l’air de la chambre pendant cet intervalle ? Respirer cette atmosphère plus d’une heure, au maximum, était chose absolument impossible ; et, en supposant ce terme poussé jusqu’à une heure un quart, les plus déplorables conséquences pouvaient en résulter. Cette cruelle alternative ne me causa pas peu d’inquiétude ; et l’on croira à peine qu’après les dangers que j’avais essuyés je pris la chose tellement au sérieux, que je désespérai d’accomplir mon dessein, et que finalement je me résignai à