Chapitre 3 - Le marié et la mariée. M iss Mowlem vivait modestement à Saint-Swithin-sur-Mer, sous le même toit que sa mère devenue veuve. Au printemps de l’année 1844, mistress Mowlem eut, pour réconforter son cœur au déclin de la vie, le bénéfice d’un petit legs. Ruminant en sa pensée les divers usages auxquels pourrait être employée cette somme, la prudente dame se décida finalement à l’échanger contre un mobilier dont elle garnirait le premier et le second étage de sa maison ; après quoi elle appendrait à la fenêtre de son petit salon du rez-de-chaussée un écriteau annonçant qu’elle avait des appartements à louer. L’été venu, les appartements furent en état, et l’écriteau accroché. Il l’était à peine depuis huit jours, qu’un personnage vêtu de noir venait inspecter les localités, se dé