II – Entretien particulier

2910 Words

II – Entretien particulier La silhouette de Philippe d'Orléans et celle de son bossu ne se montrèrent plus aux rideaux du cabinet. Le prince venait de se rasseoir; le bossu restait devant lui, dans une attitude respectueuse mais ferme. Le cabinet du régent avait quatre fenêtres; deux sur la cour des Fontaines. On y arrivait par trois entrées, dont l'une était publique, la grande antichambre, les deux autres dérobées. Mais c'était là le secret de la comédie. Après l'Opéra, ces demoiselles, bien qu'elles n'eussent à traverser que la Cour-aux-Ris, arrivaient à la porte du duc d'Orléans, précédées de lanternes à manche, se faisaient battre la porte à toutes volées; Cossé, Brissac, Gonzague, Lafare et le marquis de Bonnivet, ce bâtard de Gouffier que la duchesse de Berri avait pris à son serv

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