IV – Largesses Ce devait être un bossu de beaucoup d'esprit, malgré l'extravagance qu'il commettait en ce moment. Il avait l'œil vif et le nez aquilin. Son front se dessinait bien sous sa perruque grotesquement révoltée, et le sourire fin qui raillait autour de ses lèvres annonçait une malice d'enfer. Un vrai bossu ! Quant à la bosse elle-même, elle était riche, bien plantée au milieu du dos, et se relevant pour caresser la nuque. Par-devant, son menton touchait sa poitrine. Les jambes étaient bizarrement contournées, mais n'avaient point cette maigreur proverbiale qui est l'accompagnement obligé de la bosse, Cette singulière créature portait un costume noir complet, de la plus rigoureuse décence, manchettes et jabots de mousseline plissée d'une éclatante blancheur. Tous les regards étai