IV – Le petit Parisien Il était à peine quatre heures de relevée. Nos estafiers avaient du temps devant eux. Sauf Passepoil, qui avait trop regardé la maritorne louche et qui soupirait fort, tout le monde était joyeux. On buvait dans la salle basse du cabaret de la Pomme d'Adam, on criait, on chantait. Au fond des douves de Caylus, les faneurs, après la chaleur passée, activaient le travail, et liaient en bottes la belle récolte de foin. Tout à coup un bruit de chevaux se fit sur la lisière du bois d'Ens, et, l'instant d'après, on entendit des cris dans la douve. C'étaient les faneurs qui fuyaient en hurlant les coups de plat d'épée d'une troupe de partisans. Ceux-ci venaient au fourrage, et certes ils ne pouvaient trouver ailleurs de plus noble fenaison. Nos huit braves s'étaient mis