Chapitre4

1852 Words
S'ouvrir sur Pedro Polish, le bêta de l'Alpha suprême, mais surtout un bon ami. Il avait l'air si formel, jusqu'à ce que son regard tombe sur moi. Lorsqu'il m'aperçut, son regard se transforma, pour laisser place à un sourire, il descendit les marchés rapidement, avant de s'arrêter face à moi. Il observa un moment Louise, avant de me prendre délicatement dans ses bras, mais très vite, me rappelant des mots de mon béta, je m'éloignais de lui, resserrant ma prise sur Louise. - Désoler Pedro, mais mon beta a été claire, m'exclamais-je le sourire aux lèvres. Avec prudence, je lui fis une révérence en signe de respect, il était tout de même le bras droit de notre Alpha. Amuser, il regarda à nouveau Louise, avant de lui caressait la tête. - Alma, tu sais que ses formalités non aucun sens entre nous ! - Je le sais bien, mais c'est important pour moi de suivre les règles, répondis-je sérieusement. J'avais conscience que j'étais plus qu'une Alpha pour Pedro et notre Alpha, je n'avais pas pu l'oublier avec tous ses Alpha sans cervelle, qui n'avait cessé de dire que j'étais la petite chérie du tout-puissant, que sans lui, jamais, je n'aurais été Alpha ! S'ils savaient... Mais je vous avouerais, que je prenais un malin plaisir à jouer de ce statu, pourquoi pas après tous ? C'était d'ailleurs pour ça, que je masquais mon aura à chaque fois que je venais ici. J'aimais jouer la faible, même si ma puissance suffisait à en terrifié plus de la moitié. - Oui, je sais, passons, qu'est-ce qui vous a pris autant de temps ? Je t'assure, j'étais à deux doigts d'envoyer des troupes à ta recherche, dit-il exténué. - Je n'ai que quelques minutes de retard ? - C'est déjà trop, mi chica ! Bon, il y en a certain qui sont épuisés, je vais vous guider vers vos chambres, répondit-il en entamant sa marche : Te connaissant, j'ai quelques amies qui t'attendent pour te relooker. - Comment ça ? Nous n'allons pas à un défilé de mode ! M'exclamais-je sérieusement, en lui suivant toujours accompagner de Louise sur mon dos. - Tu verras ! Ok, ça ne présageait rien de bon, toutes les fois où il m'avait dit cette phrase, je m'étais retrouvé dans des situations plus ou moins gênante. Je savais qu'il allait falloir que je porte une robe et tout le tralala, mais je n'étais en aucun cas enchanté par cette situation, devoir me pavaner devant des sois-disant Alpha ! Aller, ça devrait aller, c'était pour Jimmy. J’espérais juste que mon cher voisin, ne serait pas présent comme d'habitude, sinon, je ne promets pas de garder mon calme. Toute guerre à ses soldats, et tous bons soldats ont leur meneur. Mon territoire se trouvait à l'ouest de l'Amérique, il était magnifique et grand, avec des paysages reposant, mais comment dire, oui, il y avait un hic, j'étais comme qui dirait ennemie de la meute voisine, nous étions en froid sans réelle raison, je me souviens qu'au temps de l'ancien Alpha tous se passer bien, mais lorsque son fils a pris la tête, tout à changer... Je haïssais les personnes arrogantes, le plus drôle était que juste parce que monsieur "l'Alpha" était respecté pour sa fermeté, il fallait que tout le monde le copie, cependant, je n'étais pas du même avis, je laissais une chance à tout le monde, et j'étais respecté pour ça. Pourtant, d'après lui, aucune femme ne devait être Alpha, parce que nous ne sommes que des soumises, et qu'on devrait connaitre nos places. " Nous des soumises ! Sans nous, il n'aurait jamais vu le jour, pensais-je " Ironiquement, il s'était fait une opinion sans jamais me rencontrer, encore, s'il gardait son opinion pour lui, je comprendrais, mais non, monsieur acharne sur ma meute, cassant du sucre sur ma meute. Mais qui était-il pour me juger et surtout se permettre d'émettre des rumeurs sur ma meute ? Pour rappel, dans notre monde, nous ne sommes que trois femmes à être Alpha, ce qui laisse au autre le pouvoir de nous soumettre, pourtant, j'étais une rebelle et je souhaitais que ma meute soit respecté. Ce soir, j'allais devoir faire d'une pierre deux coups, s'il osait se présenter à cette soirée, j'allais pouvoir régler notre petit malentendu. Je n'allais pas y aller trop fort, je ne souhaitais en aucun cas, gâcher l'anniversaire de mon plus cher ami, celui de Jimmy. Il fêtait son 50 eme anniversaire, mais il en faisait beaucoup moins, il était élégant, posé, mais surtout respecté. C'était comment mon petit papa de substitution. Arrivé devant la chambre qui m'avait été attribué, Pedro me montra la chambre de ma louve, avant de s'en allait. Mais lorsqu'elle resserra l'emprise qu'elle avait sur moi, je compris immédiatement, je savais d'avance ce qu'elle allait me demander. - Heu... Je... Ne... Est-ce que... Heu... Bon et puis mince alors… Je peux dormir avec toi Alpha ? me questionna-t-elle. - Laisse-moi réfléchir... Commence par m'appelait Alma, et bien sûr que tu dormiras avec moi. Je ne peux rien te refuser et si Tristan venait à apprendre que je t'ai proposée une autre chambre, je ne donne pas chère de ma peau ! Répondis-je amusé. Sans attendre, j'entrais dans ma chambre avant de la déposer sur le lit, elle s'y allongea, avant de m'observer un moment. Amuser, je la couvris avant de lui ordonner de se reposer. Encore une fois, la chambre qui m'avait été imposé était immense, entre le lit King size, la grande baie vitrés, qui me donné accès à un balcon imposant, ou je pouvais admirer la nature. Profitant du sommeil de mon amie, je me rendis sur le balcon avant de m'installais, sur le fauteuil suspendu en forme d’œuf, avant d'admirer le paysage sous mes yeux. La foret vaste, était si apaisante. - Alma ! M'interppela ma louve. Sortant de ma bulle, je retournais dans la chambre, avant de fermer baie vitrée. - Tu n'es pas censé dormir toi ? La questionnais-je amusé. - Je n'y arrive pas, répondit-elle innocemment. Amusé, nous décidions de ranger nos vêtements, avant de me rendre dans la douche, j'avais besoin de me calmer. Les phéromones qui avaient été dégager me donner chaud, c'était le plus gros désavantage de ne pas être imprégné. A son habitude, Louise, me suivis avant de commencer à se faire couler un bain, ne supportant pas cette vue, je lui ordonnais d'aller m'attendre dans la chambre, pendant que je lui préparais son bain. - Je refuse, c'est à moi de m'occuper de toi et non l'inverse. S'offusqua-t-elle. Ne lui laissant pas le choix, elle obéit. Oui, il était vrai quant temps normal, c'était aux louves de s'occuper de leur Alpha et pas l'inverse, mais ce n'était pas pareil, Louise était beaucoup plus importante pour moi. Que les règles le veuillent ou non, je ne peux pas la laisser se fatigué ainsi. Oui, je savais très bien que les femmes enceintes n'étaient pas faites en sucre, mais ça me faisait plaisir de faire ça pour elle. De plus, elle avait besoin de mon contact, alors pourquoi pas. Elle allait bientôt devenir maman, tendis, que je ne souhaitais pas le devenir un jour. Une fois son bain prêt, je l'appelais, avant de l'aider à s'y installer. Une fois qu'elle fut installée, je me dirigeais vers la douche, avant de me déshabiller rapidement, cette chaleur devenait insoutenable, je laissais couler un peu l'eau avant d'y entrer. - Tu sais, lorsque tu rencontreras ton âme-sœur, il deviendra fou de ton corps, s’exclama Louise amusé. - Tu penses que Tristan m'en voudra, si je te noie ? La menaçais-je d'un ton amusé. - Je déclare forfait, je ne dirais plus rien, mais tu sais, tu ne serais pas obligé de prendre des douches toutes leur 6h, si... heu, dis, tu vas porter quoi ce soir ? Me demanda-t-elle curieuse. - Pedro m'a préparé une robe de bal, il m'a dit qu'il l'avait laissé dans le dressing, et on aura le droit à une maquilleuse et une coiffeuse. Voilà, lui expliquais-je en me mettant du shampoing dans les cheveux. - C'est trop chouette! Au cas où, j'ai apporté quelques robes. Si je pouvais la décrire, je dirais que physiquement, elle devait mesurer 1m70, blonde aux yeux bleue, son ventre commencer à s'arrondir un peu, mais sinon elle avait se qu'il faut où il faut. Mentalement, elle était vraiment très différente en compagnie des autres personnes et en ma compagnie, c'était le yin et le yang. En présence des autres, elle savait se tenir, mais lorsqu'elle était avec Tristan et moi, elle n'en manquait pas une pour faire des bêtises. Elle allait être une mère incroyable. Lorsque j'eus fini de me doucher, j'enfilais rapidement une serviette autour de mon corps, avant de m'assoir sur le bord de la baignoire. - Dis, pourrais-tu me frotter le dos, je n'y arrive pas, me demanda-t-elle le sourire aux lèvres tout en essayant de le faire elle-même. - Bien sûr. Passe-moi l'éponge de bain au lieu d'essayer de faire la souple. Faisant la moue, elle me tendit l'éponge que j'imbibais d'eau et de savon, puis doucement, je lui frottais le dos, tandis qu'elle me bombardait de questions auxquelles j'essayais de répondre. Lorsqu'elle eut enfin terminé son bain, je récupérais mes sous-vêtements avant de les enfilés. - Alma ! S'exclama Louise en enfilant un débardeur. - Dis moi, tu as encore des questions ? - Oui... heu... Tu peux ne pas y répondre... Promi-t-elle gêner. - Lance-toi, je ne vais pas te manger. - D'où viennent-elles, se lança-t-elle en montrant mes cicatrises. - Une longue histoire, et je ne souhaite pas en parler, tu ne m'en voudras pas, répondis-je vaguement avant d'enfiler un long maillot qui m'arrivait à mi-cuisse. En signe d'acceptation, elle hocha la tête, avant qu'elle n'enfile un jogging. Une fois habillé, j'en profitais pour observer la robe que m'avait préparée Pedro. En pleine discutions, j'ouvris l’armoire, lorsque je tombais sur une robe beaucoup trop... Non, il devait en avoir une autre. Rapidement, je recherchais la robe qui devrait être ici, avant de comprendre le choix de mon ami. - Au moins là, tu seras servi sur un plateau se moqua ma Louve. Non, ça devait être une blague, la robe était une robe ultra-provocateur, je dirais même qu'il agit d'une lingerie sexy. Elle était noire, moulante, jusque-là rien de choquant, avec ça, elle était vraiment mini, on pourrait facilement voir ma culotte, et pour couronner le tous, il y avait une grande ouverture sur le côté retenu par une légère corde. Furieuse, je sortis du dressing, laissant derrière moi ma louve, il allait devoir me donner des explications, en colère, j'ouvris la porte de ma chambre. - Louise, tu restes ici, je reviens, je vais tuer quelqu'un ! Hurlai-je avant de refermé la porte : Pedro, Pedro, tu te cache ou ! Déterminer, je me dirigeais vers les escaliers, passant en boucles dans ma tête, les insultes qui me venaient pour représenter sa trahison. Comment pouvait-il croire une minute que je porterais cette robe. J'étais tellement concentré, que d'un coup…

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