Pronologue

971 Words
La vie est un fleuve d'épreuve qui ne vous épargnera jamais, et si vous avez le malheur de lutter, des choses terribles pourraient arriver. On nous apprend dès le plus jeune âge, à se battre pour nos rêves, mais si ceux qui nous les brise, sont ses mêmes personnes en qui nous avions confiance, est-ce que cela changerait il la donne ? Je vais vous raconter mon histoire, et très vite, vous comprendrez d'où me viennent mes pensées noirs ************ Dans l'obscurité de cette pièce, dans laquelle on m'avait enfermé, je repensais à ses moments où, ma vie me paraissait bien maussade, à cette époque, je n'aurais jamais pensé, qu'elle aurait pu autant dégénérer. Malgré le sang qui s'écoule de mon corps, j'avais ce sentiment, de n'avoir jamais vécu, étais-ce un cauchemar infini ? Je n'étais qu'un pion dans un échiquier maudit. On s'était servis de moi, tel un jouet dont on ne voulait plus... Ma vie m'échappe, enfin, puis-je vraiment l'appeler ainsi ? Non, je ne parviens plus à ressentir de tristesse, je n’espère plus rien, hormis cette mort qui refuse de venir à moi. Vous devez vous dire que je suis égoïste de penser ainsi, mais si vous saviez le calvaire que j'endure, vous me comprendriez, je n'avais plus personne sur qui compter, j'étais seul... Quel est mon histoire, l'histoire qui devrait être compté après ma mort ? Et bien, je ne serais vous dire si j'en étais l'héroïne, ou uniquement la victime ! Du plus loin que je me souvienne, j'avais toujours été enfermé dans cette cage, tel un oiseau que l'on enferme... Je ne serais vous dire ce qui m'arrive, pour moi, une habitude, amer, je le conçois, mais telle est ma vie, je m'y résigne. Face à moi deux ombres me faisait face, un regard sombre sur leur visage, un visage qui pourtant m'était familier. Je l'admets, il était toujours plus facile de sombrer, que d'affronter sa réalité. Je savais ce qu'ils me réservaient et croyez-moi, c'était loin d'être glorieux, je n'arrivais pourtant pas à simuler un quelconque respect... C'était d’ailleurs ce qui allait me couter la vie… - Tu n'es qu'une stupide créature, tu n'aurais jamais dû voir le jour. Mon enfant ! - Ne m’appeler pas ainsi ! Crachais-je dégouter. - Qui me l'interdit ? Toi ! Mon Enfant ! Et dire qu'une stupide créature tel que toi, a souillé cette terre qui m'est si chère ! Je me demande encore, pourquoi UNE TELLE abomination à telle vue le jour, je regrette tellement le jour de ta naissance. Cracha cet homme qui se prétendait être un père. - Pffff, me moquais-je sans aucune crainte. Intérieurement, je n'arrivais pas à comprendre, comment pouvait-il se permettre de tel propos, lui, qui me battait sans cesse, moi, son enfant, encore et encore, dans l'unique bute de me détruire. C'était ce même homme qui se prétendait être un père ? Il se pensait puissant, mais ce n'était qu'un lâche, tendis que j'étais attaché à cette chaise. - Qu'est-ce qui te fait rire ? Tu te permets de tel méfait, alors que tu n'es rien, tu ne devrais même pas respirer le même air que nous, hurla cet homme visiblement en colère, avant d'enfoncer un couteau dans ma cuisse. Son regard était sombre, comme son cœur, il n'y avait plus de place pour le remords, il voulait me briser à tout prix, ce n'était ni la première, ni la dernière fois qu'il me traitait ainsi, il n'avait qu'un souhait, et il comptait bien le réaliser. Dans son regard, on pouvait y voir, de la détermination, du mépris et de la haine... Malheureusement pour lui, psychologiquement, je m'en sortais divinement bien, malgré ses nombreuses tentatives ! Enfin, c'était ce que je pensais à cette époque... Il voulait faire de moi une soumise, une marionnette dont il pourrait se servir. Me faire souffrir, n'était qu'une étape... À croire qu'il me redoutait, étais-je plus puissante que lui ? Doucement, je redressais la tête, retenant un souffle de souffrance, je ne comptais pas lui offrir un soupçon de réussite. - Je n'ai ... Vous n'y arriverez pas "Père" Je n'aurais jamais peur de vous ! Vous êtes bien trop faible, face à moi, vous n'aurez jamais mon courage. Je ne te laisserai plus avoir du pouvoir sur moi, tu m'entends ? Vos paroles ne me font plus rien, vos coups ne me marquent même plus ! Me tuer serait plus simple. Suis-je si puissante que ça "Père" ? - Que viens-tu de dire ? Comment oses-tu ? Penses-tu réellement qu'il te redoute, pauvre enfant, regarde-toi ! S'emporta cette femme qui autrefois été une mère. Elle s'approcha de moi, avant de me giflais si fort que j'eus un moment d'inconscience. - Me redoutez-vous ? Vous savez, en y réfléchissant, les seules abominations en ce monde, c'est bien vous ! Le sourire aux lèvres, je les observais avant de cracher du sang au sol, perdu dans mes pensées, mon regard, se balada sur celui-ci, découvrant l'endroit déjà souiller par mon sang. - Toi puissante ! Toi puissante ! Oh tient donc, n'est-ce pas du courage que je décèle, voyons voir, tu n'as donc pas peur ! Ricane-t-il d'un rire sadique avant d'ajouter : ALORS MEURT ! Voilà les derniers mots qui sortirent de sa bouche, avant qu'il ne m'enfonce un couteau en plein cœur. À peine le couteau avait-il franchis la barrière de mon cœur, que je me sentis suffoquer, mais bizarrement libre, la mort venait enfin à moi... Ma vie m'échappe, se résumait-elle à cet instant si sordide ? Mourir des mains de mon père, sous le regard émerveillé de ma mère ? La sueur mêlée me donnait l'impression que mon âme s'envolait ! Je meurs, aurevoir triste monde, je ne souffrirais plus... Je suis prête, emportez-moi loin de ce monde de cruauté malsaine...
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