IXJe quittai Venise le lendemain matin, immédiatement après avoir appris que mon hôtesse n’avait pas succombé, comme je l’avais craint sur le moment, au choc que je lui avais donné — choc que je puis bien dire avoir également reçu d’elle. Rien pouvait-il me faire supposer qu’elle était capable de sortir de son lit sans être aidée ? Je ne pus voir Miss Tina avant mon départ ; je vis seulement la « donna » à laquelle je confiai un mot pour sa plus jeune maîtresse. Je lui annonçais une absence de quelques jours seulement ; je me rendis à Trévise, à Bassano, à Castelfranco ; je fis des promenades à pied et en voiture, je contemplai mainte vieille église délabrée, aux tableaux mal éclairés ; je passai des heures à fumer, assis à la porte de cafés — où je trouvais invariablement des mouches et d