IX En effet, le logis de garçon était arrangé, tapissé et orné avec un luxe que n’annonçaient pas la petite porte basse fleuronnée et l’étroit vestibule d’où s’élançait tout à coup la spirale de l’escalier. Il y avait partout, sur les dalles, de bonnes revêches de Berry, et, sur les planchers, d’autres tapis plus riches de la manufacture d’Aubusson ; enfin, dans le salon et dans la chambre à coucher du maître, des tapis de Perse du plus grand prix. Les vitres des fenêtres étaient larges et claires, c’est-à-dire qu’elles formaient des losanges de deux pouces carrés, non teintées, sur lesquelles se détachaient des médaillons armoriés en couleur. Les tentures représentaient des dames fluettes et charmantes et de jolis petits messieurs, qu’à leurs panetières et houlettes il fallait bien rec