Meningite

5000 Words
" Attend Angy ! S'il te plait... Victor va arriver, il faut que tu manges... c'est bon, c'est de la purée de car... non ! Tu m'en as mis partout... tu en as mangé à la crêche..." elle n'a pas le temps de s'essuyer, la fillette trouve tres amusant de taper avec le plat de sa main dans la purée... elle est de si bonne humeur, que Diana n'a pas le coeur à râler... elle avait travaillé jusqu'à midi, elle avait fait des toilettes, changer des draps, preparer des repas... et avait recupéré Angelina à la crêche, la petite avait pleuré en l'a voyant, pas habitué encore à ce que sa mere vienne la chercher plus tôt le vendredi... elles étaient rentrées et Diana s'etait depechée de mettre un peu d'ordre et de se changer... qu'elle idée de mettre un haut noir... les traces de purée orange se voyait... elle retire l'assiette : " bon... tu veux un yaourt peut être ? Avec une petite framboise regarde... tu aimes ça... voila... mange un peu... encore ?" Elle accepte trois cuilleres et recrache dans un grand bruit la quatrieme sur la jeune femme en riant aux éclats... elle soupire : " non Angy... on ne fait pas ça...." elle range le yaourt au frigo et sort l'enfant de la chaise haute : " tu as salit tout ton pull, regardes toi, tu as de la purée jusqu'au front ! Allez, viens je vais te debarbouiller...". L'enfant gemit et pleurniche mais elle en profite pour tenter de se nettoyer un peu elle aussi... elle s'etait à peine maquiller ce matin, elle n'en avait pas eu le temps, William partait trop tot pour deposer l'enfant à la creche, c'est elle qui le faisait. Il la preparait parfois, quand il avait le temps... mais souvent, Diana devait le faire : " voila ma belette... tu es propre... il va falloir être sage pendant que je suis avec Victor... ho, tu te frottes les yeux..." Elle monte à l'étage et ferme le volet de la chambre d'enfant. Elle l'a pose dans son lit avec son doudou et allume la boite à musique avant de l'embrasser : " dors bien mon coeur... tu as chaud ? Je vais ouvrir un peu la fenetre..". Si Angelina ne faisait pas encore de nuits completes et ne s'endormait pas seule le soir, pour les siestes, elle dormait volontier dans son lit... avec la creche, elle faisait des siestes un peu plus longues... d'une demi heure, surtout le vendredi à cause de la fatigue de la semaine... elle regarde l'heure en s'affalant dans son canapé... quatorze heure trente... peut être qu'elle a le temps de dormir un peu elle aussi ? Un bruit de portiere l'a fait sursauter, pas de sieste pour l'instant... elle ouvre la porte à son pere adoptif qui sourit : " purée de carottes ? - ne vous moquez pas... - je te rassures, ça n'enleve rien à ton charme... tiens, je me suis dit que tu apprecierais un dessert... - c'est une tartelette au citron ? - au citron meringué... - vous êtes mon heros... j'ai fait du café, entrer... je vais voir si Angy c'est endormit et je reviens...". Elle monte à l'étage et retire le doudou des bras de sa fille, angoissé par l'idée qu'elle s'étouffe avec... elle redescent et s'assoit pour manger son dessert...: " vous avez trouvé quelque chose...? - peut être oui... mange tranquillement, je t'expliquerais... attend... - quoi ?" Elle commence par reculer en voyant sa main approcher de son visage, mais le laisse enlever une trace de purée séchée : " voila... - merci, la crêche lui a fait goûter, elle avait apparement "adoré"... - je sens un peu d'ironie dans ta voix... - je suis bonne pour une douche... je m'etait lavé les cheveux ce matin... je n'ai même pas pu me changer - tu es toujours mignonne ne t'inquietes pas..". Elle sourit, William le lui disait plus par habitude maintenant... Ils s'installent sur le canapé pour discuter des choses plus serieuses : " ton intuition etait bonne... Gregory a fait plusieurs aller et retour vers la Suisse... mais je n'ai pas pu encore trouvé de preuves de la presence de mon pere ici... vu qu'il prenait son identités pour venir... est ce que tu te souviens de quelque chose, qui me permettrait d'en trouver...? Un endroit où il serait allé par exemple, pour que je puisse trouver des temoins... - non... enfin je ne crois pas... mais... - mais ? - il etait cencé être sous medicaments non ? Si il s'en passait le temps de venir ici... je ne lui suffisait peut être pas... peut être qu'il a agressé d'autres femmes ? - il n'aurait pas osé... pas sous mon nez... mais effectivement, il n'est pas du genre à se contenter d'une seule femme... il a peut être était voir des prostituées... - vous ne m'avez pas dit pourquoi il est sous traitement...? Qu'à t il fait ? Ce n'est pas reservé au pedophiles...? - non... c'est un medeçin qui le deçide, si un juge ordonne une obligation de soins par exemple... dans son cas... il a v***é plusieures fois... je ne pouvais rien faire à l'époque, il etait commissaire moi, capitaine... mais un jour il a agressé une jeune femme... la fille unique d'un notable du coin... quelqu'un d'important... elle etait enceint pendant l'agression... elle c'est suicidée apres la naissance de son enfant ... il m'a demandé de ne rien dire, alors j'y ai vu une occasion de regler ce probleme... j'ai la preuve de son viol, la fille c'etait confiée à une amie par une lettre ou elle l'accuse, j'ai même un bout de vetement de cette femme avec son adn dessus... je l'ai menacé de reveler l'affaire et de le faire tomber... j'ai un peu bluffé mais j'ai reussit à le faire mettre sous castration chimique si il voulait prendre sa retraite de policier sans ennuis... la victime avait honte... et tres peur de son mari... elle ne voulait pas de scandales..". Diana reste silencieuse un moment et finit par poser sa tête sur son epaule : " vous ne me dites pas qui était cette femme ? - ce n'est pas important... je ne veux pas te faire peur.... je n'aurais deja pas du te raconter tout ça - c'est Eugénie n'est ce pas...?" Il soupire, se demandant bien comment elle a pu deviner...: " Diana... - n'en dites pas plus... je suis au courant vous savez...". Elle entend sa fille s'agiter dans le baby phone : " je vais la chercher... rassurez vous... je ne vous en veux pas...". Il l'entend parler à l'enfant en reflechissant...: " tu as bien dormis ma belette...? Ho... tu as chaud... viens, on descend... tu es encore grognon petit moucheron ? Tiens, prend doudou...". Elles rejoignent Victor qui sourit : " bonjour petit ange..." elle geint et se debat dans les bras de sa mere qui l'a pose au sol... elle se traine à moitiée sur quatres pattes et jette son doudou...: " je crois qu'elle c'est levée du pied gauche... elle me rappelle quelqu'un... - je ne vois pas de qui vous voulez parler... - comment as tu sus...?". Elle ne repond pas, prise d'un mauvais pressentiment, elle regarde derriere elle et palit : " Angy ? Angy !?" Elle se precipite vers la fillette qui ne bouge plus : " Angy ?! Qu'est ce que tu as !?" Elle jette un regard suppliant à son pere adoptif : " elle est toute molle !" il s'approche et pince sa petite fille qui papillonne des yeux mais ne reagit pas : " elle est tres chaude... prend ses affaires on va aux urgences - quoi ?! - fait moi confiance... je l'installe dans ma voiture, prepare ses affaires..." il prend Angelina dans ses bras et touche sa tête... c'est ce qu'il craignait... Alienor avait eu la meme chose bébé... il avait deja remarqué son teint un peu grisatre quand elle avait descendue l'escalier avec Diana... il ne devait pas l'inquieter tant qu'ils n'etaient pas aux urgences... l'enfant est une vraie poupée de chiffon... il l'attache dans le siege et fait signe à sa fille : " ne l'a laisse pas fermer les yeux.." elle s'installe et inquiete essais d'appeler William... : " il ne repond pas ! Qu'est ce qu'elle a ? - je ne suis pas sur mon ange... c'est peut etre rien... ne t'inquietes pas... - elle avait de la fievre ! J'aurais du prendre sa temperature...!". Il met le girophare et roule aussi vite que possible... Diana tente de maintenir la fillette eveillée mais elle a du mal...: " elle ne reagit plus ! Angy ! Regarde maman s'il te plait ! Regarde moi !" Victor appelle les secours dans la voiture : " Commissaire Martin ! J'ammene une enfant, cinq mois, fievre, teint gris et molle...!" Diana n'entend pas le reste de la conversation, trop occupée à empecher sa fille de s'endormir... ils arrivent aux urgences , le commissaire l'a prend dans ses bras et l'a tend à l'équipe qui les attend : " elle a la fontanelle gonflée ! Et va à la crêche, est ce qu'il y a une epidemie de meningite en ce moment ?!" Un medeçin lui repond : " oui... on s'en occuppe..." sa mere devient encore plus pale : " quoi.. ? Comment ça... ! une meningite ?!" une infirmiere prend sa temperature et s'exclame : " quarante et un docteur !". Diana n'a pas le temps de reagir, sa fille est enmenée immediatement... elle essait de les suivre mais retenue par Victor, elle fond en larmes : " son... son doudou.. - on lui donnera tout à l'heure... viens... allons attendre, je vais appeller William...". Il l'entraine dans les services et l'a fait assoire... il laisse un message à son capitaine, ainsi qu'à son fils mais aucuns des deux ne repond... Diana se leve et s'accroche à sa veste : " je... j'ai rien vu ! Elle allait bien ! J'ai... j'ai rien vu... - attendons de savoir d'accord...? C'est peut être pas ça... - j'aurais du prendre sa temperature des que je l'ai couché...! Elle etait deja chaude !" Il l'a sert et tente de l'a rassurer... elle renvoit des messages à son compagnon et sort un moment pour l'appeller... elle finit par l'avoir au telephone... Dans la voiture les ramenant au commissariat, William, Alex et Amandine parlaient de l'enquête des disparuts... ils n'avaient pas de reseaux à l'endroit où ils étaient. Quand enfin, ils quittent la zone blanche, le telephone du capitaine sonne plusieures fois... au bout de la cinquieme fois, Blake qui conduisait, soupire : " tu peux repondre Alex ? - j'ai les mains prisent... - tu penses qu'à manger... anyway... Amandine ? - bien sur capitaine..." il lui tend son portable sans regarder et la brigadiere raccroche discretement : " allo ? le capitaine Blake est au volant, je peux prendre un message...? Allo ?" Elle sourit, navrée : " un pub sans doute... - ha... merci quand même...". Diana rappelle, cette fois elle n'a pas le choix, elle decroche : " allo ? C'est Amandine, la collegue de... il conduit, il ne peut pas rep..." Alex entend hurler son amie et fronçe les sourcils : " c'est Didi ?" La brigadiere obeit à l'ordre hurler par la compagne du capitaine...et met le haut parleur : " WILLIAM !!! BON SANG ! ANGY EST AUX URGENCES !" Blake sent son coeur rater un battement : " J'arrive !! J'arrive ! On avait pas de reseau, c'est grave ?! - J'EN SAIS RIEN ! ELLE A QUARANTE ET UN DE FIEVRE ! Depeches toi !!!" Elle raccroche et rejoint Victor à l'interieur... elle se blottit dans ses bras : " il arrive... - ça va aller..." ils attendent encore un long moment avant qu'une infirmiere arrive enfin...: " vous êtes le pere ? - vous me flattez mais non... je ne suis que le grand pere..." Diana essuit ses larmes : " je suis sa mere, comment va t elle !? Qu'est ce qu'elle a !!? - le medeçin va vous expliquer, vous pourrez bientot la voir..." Ils entendent des bruits de courses, William arrive enfin, suivit par Alexis et Amandine : " c'est moi le pere, qu'est ce qu'il se passe !? - elle va bien rassurez vous... si votre.. beau pere ? N'avait pas tout de suite pensé à la meningite ... ça aurait pu être plus grave... attendez cinq minutes, le medeçin va vous expliquer...". Le policier se tourne vers son superieur en prenant sa compagne dans les bras : " thank you boss... je vous en doit une... - tu ne me dois rien voyons... c'est ma petite fille, j'etais au bon endroit, au bon moment... Alienor en a eu une au même âge... par chance, Angy avait les mêmes signes..." sa fille renifle : " comment avez vous sus ? Je n'ai rien vu... à part qu'elle etait grognon mais elle est toujours grognon !" William l'embrasse sur la tête et le commissaire lui tend un mouchoir : " tient mon ange... elle avait la fontanelle gonflée.. et tu avais dit qu'elle etait chaude dans le baby phone... quand elle est devenue toute molle, j'ai repensé à Alienor... - j'aurais rien vu... elle aurait pu mourir j'aurais pas su quoi faire !" Blake essuit les larmes avec ses mains : " elle va bien, c'est pas de ta faute... je n'aurais rien vu non plus... ce matin, elle a mangé et elle souriait quand je te l'ai remonté... j'ai rien vu... la crêche non plus...". Le medecin arrive : " bon... nous avons fait une ponction... ça semble virale, c'est la forme la moins grave mais il faut confirmer... en prevention, on a donné ce qu'il fallait, au cas ou se soit du à une bacterie... la fievre est redescendue à quarante... vous avez eu le bon reflexe de l'enmener tout de suite... la meningite chez l'enfant est presque invisible... il y a tres peu de symptomes... on fait quelques derniers prelevements et vous pourrez la voir... elle est costaud cette enfant, elle avait beau être amorphe, elle a sus faire comprendre que la ponction ne lui plaisait pas..." Amandine hausse les epaules : " en même temps, personne se plait d'avoir une grosse aiguille entre deux verterbres.. - Darling !? Darling !? " il s'agenouille pour deposer sa compagne au sol... Alex leve les yeux au ciel : " mais tu ne pouvais pas dire ça moins fort...? - je ne savais pas qu'elle allait s'evanouir... " Victor tapote les joues de sa protégée : " c'est surement l'emotion... - bravo pere... quel fin limier... - va lui chercher un chocolat chaud au lieu d'être jaloux... ouvre les yeux mon ange... tout va bien..." elle marmonne quelque chose d'inaudible qui fait sourire le commissaire... il menace du regard sa brigadiere : " mais non... on ne fait plus de ponctions avec des grosses aiguilles Cherie... on est plus au moyen âge... allez..." le capitaine lui embrasse la main : " tout va bien Darling... je suis là... voila... redresse toi..." il l'a releve et l'a fait assoire, son ami lui tend un chocolat : " et voila... un chocolat chaud pour la super maman...". Elle le boit en tremblant legerement...: " pourquoi j'ai rien vu....? - parcequ'il n'y avait rien à voir Didi... la meningite y'a aucuns signes flagrant chez l'enfant... - comment elle l'a attrapé ?! Elle a eu les vaccins ? - elle est plus fragile... c'est surement virale, a dit le docteur... peut être à la crêche..." William acquiesse : " elle est forte notre fille..." Le commissaire sourit : " elle a de qui tenir... revoila la medeçin... alors ? - rassurez vous, ça semble toujours être virale... vous pouvez aller la voir, avec un masque... pas de maux de têtes, ou de douleurs dans la nuque pour les parents...?" Ils secouent la tête... le medeçin reflechit : " bon... je vais quand même vous donner des antiobiotiques au cas ou... si c'est virale, il n'y a pas plus de risques que pour une grippe ou un rhume... il sufirat de surveiller et de respecter les gestes barrieres... venez... elle est reveillée... ne vous inquietez pas pour le pansement dans son dos, on a fait la ponction, elle n'a pas saigné beaucoup, c'est juste qu'il y a un bleu à cause de l'aiguille... madame ?! " Alex lançe à son cousin : " Will reflexe ! - what ?" Le commissaire l'a rattrape de justesse : " c'est bon je l'a tient... - ho shit... j'aurais du reagir à "pansement"... elle est autiste.. elle est tres sensible alors la... imaginer une grosse aiguille dans le dos minuscule de notre fille..." sa compagne gemit, elle reprend ses esprits quelques minutes plus tard et accompagne William voir Angelina... la fillette reagit en entendant les voix... ils ne peuvent pas l'embrasser par precaution, mais ils l'a carresse encore et encore : " tu m'as fait si peur ma belette... je suis désolée... tu n'etais pas bien, et j'ai rien vu... tiens, regarde... c'est monsieur Renard..." Blake sourit sous le masque : " maman a eu trés peur my sweety love... tu le sais que c'est pas de sa faute pas vrai...? Tu vois...? Elle te sourit Darling... elle cherche ton regard...". C'est en serrant les doigts de ses deux parents adoptifs que la petite malade s'endort... comme le jour de sa naissance, elle est reliée à des capteurs et a des lunettes à oxygenes... Diana regarde l'ecran donnant son rythme cardiaque... son compagnon carresse sa joue : " elle va bien... - si Victor n'avait pas été là... elle est devenue toute molle d'un coup... elle ne reagissait pas... elle semblait... vide... Je ne savais pas quoi faire ! J'ai même pas pensé à appeler les secours... - tu l'aurais fait Darling... tu l'aurais enmener aux urgences, je le sais... et tu le sais aussi... tu culpabilises parceque tu as besoin de te sentir coupable... je le comprend... moi non plus j'ai rien vu.., et j'ai même pas verifier si tu pouvais bien me joindre... j'ai pas eu l'idée de regarder si j'avais du reseau... Victor a eu le bon reflexe... parcequ'il a deja connus la situation mais aussi parceque tu savais inconsciemment que tu pouvais lui faire confiance... c'est un leader... il sait toujours quoi faire... comment reagir... comment faire en sorte que ses hommes le suivent... il a pris les choses en mains parceque tu l'as laissé gerer... si tu avais été seule, tu aurais fait pareil que lui... - on n'aurait pas du l'a mettre à la crêche... je savais qu'elle chopperait des trucs ! - elle l'aurait peut être attrapé plus tard... c'est peut être nous qui lui avons transmis... - j'ai eu tellement peur William ! Je l'a revoit le regard vide, comme une poupée de chiffons... - je sais Darling, mais elle va bien... c'est surement virale, elle va se retablire - mais si elle a des sequelles ? - ne pense pas à ça... le medeçin n'etait pas inquiet... - ils ne l'etaient pas non plus pour Laurence !" Elle retire doucement son doigt et essuit ses larmes avant de quitter la piece... Alex se leve et vient à sa rencontre : " alors ? - elle dort... elle a des capteurs et de l'oxygene... tu... tu peux aller la voir si tu veux... avec le masque... - evidemment que je veux, je l'aime aussi cette mini Didi.." il embrasse son amie sur le front et rejoint son cousin. Le commissaire parle avec la brigadiere, qui ne tarde pas à partir. Il s'approche de sa protégée et lui donne sa veste : " tiens... comment tu vas...?" Elle s'accroche à sa chemise et pleure...: " tu es épuisée... tu as eu tres peur... et tu es tres inquietes... ne culpabilise pas... tu geres presque tout toute seule, ton travail, la crêche, la maison... tu aurais gerer cette situation aussi...personne n'est pret pour ce genre d'imprevus... pour Alienor, j'ai même pas sus appeler les secours correctement... j'ai faillit donner la mauvaise adresse... - c'est... c'est vrai..? - oui... j'etais completement inutile... un vrai boulet... - c'est impossible... vous n'avez pas pu être un boulet, vous gerez toujours tout... - c'est l'image que je donne, mais je t'avoue que je n'etait pas tres serein quand je l'ai prise contre moi... j'avais peur qu'elle meurt dans mes bras... - vous avez un coeur alors... c'est pas une legende... - il est bien caché sous beaucoup de muscles... mais oui il est là... - c'est donc ça qui bat... interessant... - la villa vous attend si vous ne pouvez pas rester avec Angelina cette nuit... vous serez plus proches comme ça... - merci... il n'y a pas que William qui vous en doit une... - seches tes larmes ... tu ne me dois rien... - bien sur que si ! Je vous doit la vie de ma fille... - tu es la mienne Diana... je t'ai adopté, j'était conscient de ce que ça impliquer... je tient à toi mon ange... et je tiens à Angy parceque c'est ma petite fille... tu me remercieras en m'offrant une jolie petite trace de pieds pour la fête des grands peres... je ne veux rien de toi... c'est moi qui te dois presque six mois de ta vie... - c'est pas vous qui me les avaient enlevés...". Il ne repond pas, son gendre et son fils les rejoignent : " on doit la laisser se reposer... on ne pourra pas être avec elle cette nuit... ils n'ont pas encore les resultats, ils ne veulent pas prendre de risques... - je disais à Diana que vous pouvez aller à la villa...". Ils se retournent en entendant des talons approchaient à grand pas... Cathe sourit en les voyant : " enfin vous voila ! Je me suis échappée du diner avec ma mere et ma soeur, des que j'ai sus, comment va t elle ?" Elle embrasse sa fille adoptive et le reste du groupe, William l'a rassure : " elle va mieux.. sa fievre descend petit à petit... c'est surement virale... mais... par precautions, on ne peut pas rester avec elle cette nuit... - elle est si courageuse... Alienor a eu la même forme à son âge, elle n'a eu aucunes sequelles... je suis sur qu'Angy est de la même trempe... petite mais costaud... - elle a luttait un moment contre le sommeil... elle a attendue qu'on soient là pour s'endormir - ils ont fait toutes les analyses ? - yes... et on a des antibiotiques au cas ou... - si c'est virale, nous l'avons deja eu avec Victor... et toi Alex ? - j'ai fait les deux quand j'était gosse... à part quelques troubles du comportement, j'ai eu aucunes sequelles non plus... et encore... les troubles du comportement, étaient surement du au fait que j'ai grandit sans pere... - ho tu n'as rien loupé Tresors... tu serais devenus comme lui... allons, laissons Angy reprendre des forces, et occupons nous de vous deux..." elle prend les deux jeunes parents par le bras et les entrainent. Suivit par le pere et le fils qui n'echangent pas un regard. Diana harcele une infirmiere pour qu'elle l'appelle en cas de soucis, et finit par accepter de quitter l'hopital. Le groupe se rend à la villa et Cathe ne peux s'empecher de taquiner son mari...: " vous ferez attention en soulevant vos draps ce soir... il est possible que Victor est oublié des maitresses... - trés drôle chérie... je te rappelle que tu es la derniere a être venue ici avec Charly.." sa fille hausse les epaules : " tant que je ne tombes pas sur Lisa..." Alex en profite : " Ma cheriiiiiiiiiiiiiiie ! - c'est plus crispant encore... tu sais, comme les craies sur les tableaux... - viens là mon petit canard " il l'attire dans ses bras et la chatouille jusqu'à ce qu'elle se debatte : " lache moi sale poulet ! - du respect pour ton frere jeune fille... je suis major maintenant - je ne respecte pas le commissaire, je ne vais certainement pas respecter un sous fiffre - houuu je suis vexé... - imbecile... j'ai envit de tousser...". Victor rit : " le jour ou tu respecteras l'autorité, les poulets auront des dents..." Catherine fait apporter des boissons : " j'ai demandé un diner leger, j'imagine que vous n'avez pas tres faim..." Diana sourit : " pas trop... mais je crois que je vais devorer tout ce qui se passe à cause du stresse.. - Victor, si tu enmenais les garçons se changer les idées... pendant qu'on restent entre filles...." il acquiesse et fait signe aux deux hommes de venir, William attrape son cousin par sa ceinture et le traine à sa suite.. sa mere lui fait signe d'approcher et de s'assoire pres d'elle...: " comment tu te sens tresors...? - je m'en veux de n'avoir rien vu... on me dit que c'est pas de ma faute mais... j'aurais du voir qu'elle n'etait pas bien... je me suis occupée pendant dix ans d'enfants... j'ai rien sus faire... c'est Victor qui a tout gerer... - c'est le lot des meres de culpabiliser... tu sais, William n'a rien vu non plus, et il n'etait pas là non plus, alors si quelqu'un doit culpabiliser c'est lui... c'est de la faute de personne tresor... pour Alienor, moi aussi je m'en suis voulut... j'ai passé des jours à pleurer, je ne pouvais même pas la prendre dans mes bras ensuite, je me trouvais trop mauvaise mere... on a beau s'etre occupée d'enfants, quand c'est le siens, on ne reagit pas pareil, c'est normal... tu as quand même gardé ton sang froid, et c'est déjà bien, toi qui avait peur de paniqué au moindre rhume - c'est vrai... mais je n'ai pas paniqué parceque je savais qu'il allait gerer... toute seule... je ne sais pas... et puis... c'est pas vraiment la mienne... c'est celle de mon frere, j'aurais du être encore plus vigilante - tu es sa mere cherie... tu l'as adoptée, c'est officiel et tu es legitimes... tu es une mere formidable, tu es douce, patiente, attentive... tu n'aime pas les contacts, mais tu l'as couve d'affection, et tu geres tout le reste... ne laisse pas cette accident remettre ça en question... Angelina va s'en sortir, elle est entre de bonnes mains... - elle a fait une crise de colere hier... j'etait totalement impuissante... - on est souvent impuissant face à nos bébés... - je me sens depassée, fatiguée et tellement stréssée... - il faut que tu penses un peu à toi, c'est important de ne pas oublier qu'on est une femme et pas juste une mere... - j'essais... mais les rares fois où j'y arrive, je ne reste pas propre plus de cinq minutes..". Cathe l'ecoute avec attention et la jeune mere se sent beaucoup mieux : " merci Catherine... ça fait du bien d'être comprise... parfois, j'ai l'impression que William ne me comprend pas... pour lui, tout est simple et pas grave... - c'est l'impression qu'il donne, mais il est surement inquiet lui aussi...". Le trio d'hommes revient peu de temps apres et le groupe dine. Diana rappelle tout de même plusieurs fois l'hopital pour être sur que la fillette soit bien...le capitaine l'empeche de rappeller une cinquieme fois : " Foxy... arrête de les harceler... elles t'on dit qu'Angy va bien, elle est stable... on l'a verra demain à la premiere heure...". Elle raccroche à contre coeur...: " je vais aller dormir...". Elle embrasse ses parents adoptifs, et monte dans la chambre, plus neutre que celle du manoir, suivit par Alexis et William... épuisée, elle se deshabille et enfile une des nuisettes presente dans le placard, sous l'oeil moqueur de son ami : " imagine... peut être que c'est la nuisette de Lisa... celle qu'elle a porté pour coucher avec lui... - possible... mais techniquement, vu qu'etant une De Saint Martin desormais, c'est elle qui a porté ma nuisette... de toute façon, tout est lavé meme si c'est pas sale... alors... - evidemment... il faut de l'hygiene dans une garçonniere, imagine que tu choppes une IST juste en te couchant dans le lit... - tu es jaloux parcequ'il a plus de succés que toi - evidement, il est riche... attend que je lui prenne sa caisse pour aller draguer... - profiteur...". Elle se couche dans le lit douillet, vite rejointe par les deux hommes qui s'endorment au bout de dix minutes... son compagnon l'avait enlaçé mais elle aurait aimé lui dire tout ce qu'elle avait dit à sa mere adoptive... Cathe etait si bienveillante... Alexis s'etait endormit en l'a massant legerement... c'etait si simple de se confier à lui avant... depuis qu'elle etait mere, Alex etait different... comme si il y avait une distance entre eux... elle essait de s'extirper sans les reveiller et soupire... il fallait qu'elle se change les idées... ici aussi, il y avait une bibliotheque... elle se recouvre avec un kimono en satin, et entre dans la salle. Deja eclairée, elle aperçeoit un homme en train de lire : " il y a un chocolat chaud pour toi mon ange... - je suis si previsible que ça....? - je commence à connaitre ma fille". Elle choisit un roman et s'assoit par terre, le dos contre le canapé : " merci... pour tout... Vous et Cathe pensez à tout... et vous êtes là pile quand j'en ai besoin.. - oui, on est vraiment formidables je trouve.. - j'allais vous ouvrir mon coeur... tant pis pour vous... - je lis en toi comme dans un livre ouvert, je sais que tu te sens redevable pour Angy... cesse de me remerçier... - non.. jamais...". Elle le regarde intensement... du même regard que sa fille... si seulement il pouvait plonger dans ce regard...
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