CHAPITRE ONZIÈME
Le huitième conte du docteur SamTout à coup le docteur s’interrompit à l’apparition d’une magnifique tourte aux amandes façonnée de la main d’Antoinette et apportée par elle.
– Voici un mets délicieux, dit-il, en dégustant la portion de cette tourte que lui avait servie madame de Moronval. Certes, mon ami Carême ne l’eût point désavoué.
– Carême ! quel nom singulier ! objecta Louise.
– C’était, répondis-je, le nom d’un célèbre maître d’hôtel qui a publié des ouvrages fort remarquables sur l’art culinaire.
– Et qui m’a raconté une histoire charmante que je vais vous redire, ajouta le docteur en riant, puisque je remplis ici le rôle de la belle et infatigable conteuse Shéhérazade, des Mille et une Nuits
CHAPITRE DOUZIÈME
La marchande de gâteaux
