II HAUTE CRITIQUE. La foi catholique a donné au monde Mozart, comme elle lui avait donné Raphaël. Tous deux sont ses enfants, ses élèves, ses inspirés ; ni l’un ni l’autre n’a jamais perdu le caractère chrétien. Ce ne sont pas des saints, si l’on veut ; ce sont, l’on veut, des pêcheurs ; ils ont porté la vie, ils en ont éprouvé les tentations, ils en ont subi les chutes. Mais leur esprit, leur âme, leur vie même, tout est reste chrétien, et ils sont morts chrétiens comme ils avaient vécu, les yeux tournés vers le ciel, l’intelligence pleine de ses clartés. C’est ce que constatent leurs ouvrages, ce qu’attestent tous les documents. Les lettres de Mozart nous font voir l’âme la plus douce, la plus simple, la plus franche du monde, et la plus ingénuement attachée à la foi. Dans un siècle mi