I LE LOUVRE. Notre nouveau Louvre est fastueux et frivole ; colossal, non pas grand. Le colossal est aussi loin du grand que le joli est loin du beau. L’ornementation est à outrance ; elle voulait dissimuler la lourdeur de ces masses, elle n’a réussi qu’à les enjoliver. L’enjolivement rapetisse, il n’embellit pas. L’énorme bâtiment a perdu peut-être un peu de sa taille, il est plus lourd encore. Il a l’air d’un vulgaire enrichi, tout chargé de breloques et très bourgeonné. On ne voit que des lignes qui brouillent, des superpositions et des entassements qui assomment. Quoi de plus manqué et de plus maussade que ces pesants pavillons à longues oreilles qui ne sont ni pointus, ni ronds, ni carrés, ni ovales ? Mais le Louvre ne se contente pas d’étaler des laideurs, il dit des sottises. Je