III LA MAÎTRESSE. Lalagée, aimable démon. Que je connais trop et que j’aime, Je comprends-votre cri suprême ; Vous avez quelque-chose au Mont ! Ma surprise n’est pas extrême ; Vous êtes faite de limon !… Mais je m’abstiens de tout sermon ; Étant fort limoneux moi-même. Voici mieux. Poète pervers, J’ai chanté mon épouse en vers ; C’est un travail contre nature. La vieille a payé l’Apollon : Retirez votre châle long Et redorez votre ceinture. On c’est la jeune, ou c’est l’âgée, Chacune apporte quelque ennui. D’un gros catarrhe soulagée, La vieille dort sa bonne nuit. Elle s’est à vivre enragée ! Un tel entêtement me nuit : Autant le bel espoir s’enfuit, Autant chancelle Lalagée. Et Lalagée, à parler franc, N’a que les charmes de son rang. Et non tous ceux qu’en vers