Note Un trop grand nombre de mes contemporains estiment le talent de M. Gautier pour que je veuille laisser croire que je le méconnais. Certainement, si j’étais chargé de classer son étude de Henri Heine, je ne placerais pas ce morceau dans les premiers rangs ! Par incapacité de saisir la pensée du poète ou par honnête embarras d’avouer tout le charme qu’elle a pour lui et tout le bien qu’il lui veut, il s’arrête à considérer la forme, et ne le fait pas en expert. Mais nous avons de lui quantité d’autres pièces moins manquées. Il y en a beaucoup, le plus grand nombre, contre lesquelles je suis à peu près assuré de n’avoir jamais à élever la moindre critique. Cependant, je n’ignore pas tout. Sur la chaude recommandation d’un esprit charmant, j’ai lu son Roman de la Momie, où sont racontées