Rougon, dès l’arrivée de Clorinde, s’était approché d’une fenêtre, en affectant d’être très intéressé par des lumières qui s’allumaient au loin, à gauche du parc. Personne ainsi ne put voir les légers tressaillements de sa face. Il demeura longtemps debout, devant la nuit. Enfin il se retournait, l’air impassible, lorsque M. de Plouguern, qui rentrait, s’approcha de lui, souffla à son oreille d’une voix enfiévrée de curieux satisfait : – Oh ! une scène épouvantable… Vous avez vu, je l’ai suivie. Elle a justement rencontré Marsy au bout des couloirs. Ils sont entrés dans une chambre. Là, j’ai entendu Marsy lui dire carrément qu’elle l’assommait… Elle est repartie comme une folle, en se dirigeant vers le cabinet de l’empereur… Ma foi, oui, je crois qu’elle est allée mettre sur le bureau de