– Voyons, est-ce fini ? demanda-t-elle en riant. Vous vous lasserez le premier, mon cher. Mais ce furent les derniers mots qu’elle prononça. Rougon, affolé, effrayant, la face pourpre, se ruait avec un souffle haletant de taureau échappé. Elle-même, heureuse de taper sur cet homme, avait dans les yeux une lueur de cruauté qui s’allumait. Muette à son tour, elle quitta le mur, elle s’avança superbement au milieu de l’écurie ; et elle tournait sur elle-même, multipliant les coups, le tenant à distance, l’atteignant aux jambes, aux bras, au ventre, aux épaules ; tandis que, stupide, énorme, il dansait, pareil à une bête sous le fouet d’un dompteur. Elle tapait de haut, comme grandie, fière, les joues pâles, gardant aux lèvres un sourire nerveux. Pourtant, sans qu’elle le remarquât, il la pou