Scène IV Gabriel, seul, s’approchant de la glace. Que je souffre sous ce vêtement ! Tout me gêne et m’étouffe. Ce corset est un supplice, et je me sens d’une gaucherie !… je n’ai pas encore osé me regarder. L’œil curieux de cette vieille me glaçait de crainte !… Pourtant, sans elle, je n’aurais jamais su m’habiller. Il se place devant le miroir et jette un cri de surprise. Mon Dieu ! est-ce moi ? Elle disait que je ferais une belle fille… Est-ce vrai ? Il se regarde longtemps en silence. Ces femmes-là donnent des louanges pour qu’on les paye… Astolphe ne me trouvera-t-il pas gauche et ridicule ? Ce costume est indécent… Ces manches sont trop courtes !… Ah ! j’ai des gants !… Il met ses gants et les tire au-dessus des coudes. Quelle étrange fantaisie que la sienne ! elle lui paraît